Catégorie(s) : Autographes

FRAIGNEAU (André). 4 L.S. à Louis GUILLOUX.

6 p. in-4. Paris, 14 octobre - 11 décembre 1930, toutes à en-tête des éditions Bernard Grasset. Cette correspondance concerne en partie l’activité d’éditeur de Fraigneau, lecteur et conseiller littéraire chez Grasset. Il est question à plusieurs reprises de manuscrits : un manuscrit d’Henri Petit, un ami de Guilloux, qui ne sera pas publié chez Grasset (mais aux éditions Rieder), et celui de Compagnons qui sera accepté chez Grasset… J ’ai reçu ce matin votre lettre et l’étude sur le Val de Grâce que vous avez eu la grande amabilité d’écrire. Je vous remercie très vivement et je n’ai aucune objection à faire à l’expression du sentiment que mon livre a fait naître en vous. Je m’excuse de vous dicter cette lettre, mais je suis encore souffrant et vais dès immédiatement la fin de cette dictée gagner mon domicile pour y guérir ou enrayer un début de grippe qui me gêne. nº?131fraigneau / frénaud nº?13673Je sais que vous devez faire une petite note au sujet d’Enfance de Blanzat dans la revue Europe. (…) Ce sera pour l’auteur que vous connaissez et vous savez la sensibilité et la facilité au doute, un bien grand réconfort… Je veux vous renseigner tout de suite sur le sort de Compagnons que j ’ai beaucoup aimé personnellement. Il y a là le meilleur de vous-même : une humanité qui n’a pas besoin de particule en « isme » et dont la qualité se suffit à elle-même et n’a pas besoin d’armes ni de défenseurs. Il est en ce moment dans le bureau de M. Brun et j ’ai toutes les raisons d’espérer qu’il formera un joli petit volume comme Enfance ou Le Bal.

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