Résultat(s) de la recherche : Autographes (215)
Nombre de résultats par page :
25
•
50
•
75
•
100
|
GIDE (André). Préface à quelques écrits récents de Thomas Mann. BON A TIRER après corrections signé. 3 placards d'épreuves soigneusement montés en triptyque sur papier jaune (13 × 27). Corrections et ajouts autographes et indications pour la taille des caractères du titre. Annotations au crayon rouge de l'imprimeur. “Thomas Mann est un des rares aujourd'hui que nous pouvons admirer sans réticences. Il n'y a pas de défaillances dans son œuvre, et il n'y en a pas dans sa vie. Sa riposte à un absurde camouflet du hitlérisme est digne de l'auteur des Buddenbrock, de la Montagne magique et de la trilogie Joseph. L'importance de l'œuvre donne au geste son importance et sa puissante signification…Ce texte est la préface à Avertissement à l'Europe publié chez Gallimard en 1937”.
500 €
|
|
|
GILBERT-LECOMTE (Roger). WOLS. Portrait photographique de Gilbert-Lecomte. Portrait photographique de Gilbert-Lecomte. Vers 1942. Format 8,3 x 5,4 cm. Tirage argentique d’époque, tampon rouge « Wols » au dos et légende de sa main à l’encre. Beau document montrant R. G.-L. de demi profil, une écharpe autour du cou.
1300 €
|
|
|
GILSON (Paul). C.A.S. à Jean-Claude Ibert. A l'intérieur d'une jolie carte de vœux reproduisant une image d'Epinal (Le grand diable d'argent). “Merci d'avoir fait de moi, grâce à vos poèmes, un moissonneur de l'orage… Meilleurs vœux au poète qui ne peut être qu'une " personne déplacée”…
40 €
|
|
|
GRACQ (Julien). Minutes autographes de lettres. 7 pages in-8 d'une minuscule écriture, encre noire ou bleue, s.d. (2003-2004).Brouillons de lettres en réponse à divers solliciteurs, visiteurs, admirateurs, etc. À des envois de livres, le plus souvent accompagnés des voeux pour la nouvelle année. En tout 16 correspondants, dont Patrick Modiano et Christian Hubin (pour son recueil Laps), à l'auteur d'un album consacré à la Loire, à un autre sur la Bible, à l'introducteur du nouveau numéro de L'Année Jules Verne, à l'auteur d'un article sur Un Beau ténébreux, etc. Les sujets abordés sont des plus divers ; du Rêve (réponse embarrassée à une admiratrice), la question des voyages et même jusqu'au chocolat celtique... Et des tournures toujours autant aimables que bienvenues. On constate une notable économie de papier (jusqu'à cinq correspondants différents par page). L'ensemble peut paraître assez disparate mais il y a une très nette unité de ton. Gracq sollicité pour une intervention au niveau régional pour la poursuite des représentations d'une mise en scène du Roi Pêcheur : “...crée autrefois, en 1949 aux frais de l'État, qui avait décidé de monter chaque année une pièce inédite, choisie par un jury nommé par lui (Dullin, Baty, Renoir, Camus, etc.) La pièce a été très mal reçue et on m'a aigrement reproché d'avoir aidé à dilapider les deniers de l'État. Je n'ai pas, depuis, fait la moindre démarche pour faire jouer ma pièce, ni sollicité une aide de qui que ce soit pour la monter de nouveau. Je m'en tiens là. Le R.P. Est pour moi un texte de moi comme les autres, romans ou essais, il est dans les librairies, à disposition du public...” Et sur souvenirs de la bataille de Dunkerque : “J'ai une dizaine de jours en effet fait campagne en mai-juin 1940 autour de Dunkerque, avec le 137e d'infanterie, où j'étais lieutenant au 2ème bataillon avant d'être fait prisonnier. Il m'est arrivé d'y faire allusion, ça et là, occasionellement, dans mes livres; mais je pense pas y revenir davantage. L'autobiographie n'est pas mon penchant, et, comme j'ai eu 8 ans à la fin de la guerre de 1914-18, je me suis trop ennuyé dans mon enfance à écouter les récits d'anciens combattants que je ne suis guère tenté d'y ajouter...”
1500 €
|
|
|
GRACQ (Julien). L.A.S. à l'éditrice de Monnerot, "Chère Madame". 1 pleine page in-8 très dense. 29 juillet 2004.Au sujet de la réédition de la Sociologie du Communisme de Jules Monnerot aux éditions du Trident."C'est une heureuse nouvelle, et c'est une nouvelle forte, dans un temps où les vrais livres d'idées n'abondent pas. Cette lecture a jadis marqué pour moi l'année 1949 d'une pierre blanche. Je ne suis ni sociologue ni philosophe, mais l'histoire m'est restée proche, toujours, et le livre a libéré pour moi, au moment où débutait la "guerre froide" le sentiment revigorant d'un courant d'air rétabli; de fenêtres percées et grandes ouvertes sur une bulle énorme, et jusque-là étanche, qui s'était formée autour de la philosophie de l'histoire, et qui n'admettait plus que de l'air conditionné.L'Union Soviétique et son entreprise grandiose se sont effondrées, et le livre prophètique est devenu historique. A-t'il beaucoup agi à l'époque, directement? On peut en douter, car il s'est fait autour de lui - et on a fait - beaucoup de silence. Mais comme le disait en 1949 à Jules Monnerot, dans sa lettre de remerciements, un lecteur illustre, un tel livre était par lui-même un acte. Tocqueville n'a jamais milité (et a mon avis il a bien fait) mais les livres font souvent, quand ils durent et s'imposent, office de délégation de pouvoirs : nos idées sur la révolution de 1789 et sur la démocratie - et ce qui s'ensuit - en sont encore par lui modifiées".Il revient sur le Monneret penseur et "guerrier" qui prit une part active à la politique et que l'on ne pouvait suivre dans tous ses choix, "il m'a d'ailleurs toujours paru que les voies de la polémique n'étaient pas celles qui lui réussissaient le mieux..." "Mais les grands livres finissent avec le temps par s'établir au-dessus de la mêlée (...) à celui-ci se rattache toujours le souvenir d'une amitié formée dans la jeunesse, que les aléas d'un temps cahoté n'ont jamais pu atteindre".
850 €
|
|
|
GREGH (Fernand). A l'Arbre de la vie. Poème autographe signé de 28 vers avec corrections et ajouts (notamment pour le titre). 2 pages in-4 à l'encre.
80 €
|
|
|
GUERIN (Raymond). L.A.S. [à Henri Membré]. 1 page in-4, 18 octobre 1945. Lettre de recommandation.“...je prends la liberté de vous adresser Jacques Renaud, poète de dix neuf ans, amateur de langage automatique et quelque peu philosophe. Il vous demandera peut-être de lire sa première et sa deuxième veine de poèmes. Il est d’autre part très curieux de vous connaître. Il m’a paru, tant par ses propos que par ce qu’il a écrit jusqu’ici, qu’il n’était nullement négligeable et je suis persuadé que vous ferez, pour lui faciliter son entrée dans les Lettres tout ce qui peut mériter d’être fait, selon vous...”
100 €
|
|
|
GUERIN (Raymond). L.A.S. [à Henri Membré?]. 2 page in-8, 4 mars 1953. “...j’ai lu avec le plus grand intérêt vos deux nouvelles. Elles me paraissent excellentes, et par le ton, et par le style. Vous savez conter, vous savez “ramasser” et soutenir la montée dramatique.Je pense que vous pourriez, en effet, tirer un court récit de celle du crime. Un seul danger: qu’en l’étirant vous lui enleviez de sa force. Il faudrait donc trouver le moyen de le développer sans l’appauvrir.Le personnage du docteur est passionnant. Pourquoi ne pas le fouiller davantage ? Tel qu’il est déjà, il évoque, par l’ambiguité mystérieuse de son aspect et de ses réflexions, un héros dostoïevskien.D’autre part, ne pourriez-vous utiliser l’autre nouvelle ? Votre résistant aurait pu “avant”, être prisonnier et s’évader. L’évasion que vous contez est manquée. Mais il se peut qu’une seconde tentative réussisse. Voilà donc votre homme à Paris. C’est là qu’il entre dans la résistance. Tout cela peut-être exprimé dans le récit par un retour en arrière. Etc.De toute façon, je crois que votre projet est viable. J’aimerais que vous le meniez à bien et il va de soi que je suis à votre entière disposition pour vous aider dans ce travail”. Il s’excuse de n’avoir pas répondu plus tôt, plongé qu’il est dans ses corrections d’épreuves... “Merci encore pour les coupures “Sartre” que je vous rends...”
250 €
|
|
|
GUILLEVIC (Eugène). Fabliette. Poème autographe signé. + C.A.S. à Georges Méligne. 1 page in-8 + carte bristol format ..x (3 décembre 1981, env. cons. Fabliettes ont été publiées illustrées par Laurie Jordan dans la collection Folio benjamin en 1981.“Voici une Fabliette inédite...”“Il y avait un éléphantQui n’avait jamais vu d’enfant,,Quand il en vit un qui courait,Il crut que sa trompe fuyait.”
80 €
|
|
|
GUILLOUX (Louis). A la N.R.F., descendant l’escalier... Manuscrit autographe. 5 p., 22,5 × 19,5, sur papier quadrillé à l’encre noire. Quelques savoureuses pages de 1935 extraites des Carnets concernant Gide, Le Sang noir et Georges Palante. Malraux apparait. Les pages suivantes décrivent une réception chez les Blumenthal et une hilarante scène dans le bureau de Roland Dorgelès, à la recherche de ses papiers de vote pour le Goncourt, voulant prouver à Guilloux qu’il a bien donné sa voix pour Le Sang Noir… Ces dernières sont inédites. Guilloux tint des Carnets à partir de 1921. Différent d’un Journal avec ce qu’un tel projet implique de complaisance narcissique, on parlerait plutôt à leur sujet du « livre de bord » d’une traversée du siècle. Il en publia de son vivant un choix en 1978 à la N.R.F. Les passages suivants se trouvent aux pp. 123-124. “À la N.R.F., descendant l’escalier, je croise Gide, qui me prend par le bras, m’entraine, et me dit : « Alors, Cripure, c’est Palante ? Je vous en prie rassurez-moi. Le mal qu’on peut faire sans le savoir ! » Je le « rassure » de mon mieux. Là-dessus il me parle du Sang Noir avec de grands éloges et me tend une lettre qu’il allait m’envoyer. « J ’en avais fait une autre bien plus longue, mais je n’ai pas osé la mettre à la poste. » Je raconte à Malraux l’émoi de Gide, au sujet de Cripure. Malraux me répond que ce n’est surement pas si grave, et il hausse les épaules, non sans une certaine impatience envers Gide. [Ceci n’est clair que si l’on se souvient que les Caves du Vatican portent en épigraphe une phrase de Palante tirée d’une de ses chroniques du Mercure* (…) Palante, me citant le fait, ne cachait pas son dépit, ou plutôt il le cachait très mal sous les apparences de l’ironie. En réalité, il avait très vivement senti l’intention malicieuse de Gide. « Il a fait ça pour se foutre de ma fiole ». (…)] *”Pour ma part, mon choix est fait. J ’ai opté pour l’athéisme social. Cet athéisme, je l’ai exprimé depuis une quinzaine d’années, dans une série d’ouvrages”. Georges Palante Chronique philosophique du Mercure de France (décembre 1912).
750 €
|
|
|
HAVET (Mireille, de Soyecourt). Conte. Manuscrit autographe. à Marcelle Garros. 22 p. in-4 (la dernière effrangée en bordure sans atteinte au texte). St-Raphaël en Provence, commencé le mardi 7 septembre, terminé le mercredi 8 septembre (circa 1921). Nombreuses ratures et corrections. Les manuscrits de Mireille Havet sont d’une grande rareté, malgré l’ampleur de son œuvre découverte récemment (son Journal en cours de publication aux éditions Claire Paulhan comporte déjà cinq volumes), la plupart de ses papiers ayant disparu. Une partie seulement fut redécouverte au milieu des années 1990 dans les archives de Ludmila Savitzky, légataire de Mireille Havet, et déposée dans une collection publique. Conte très probablement inédit dédié à son amie Marcelle Garros, veuve de l’aviateur Roland Garros mort en 1918. C’est Jean Cocteau qui lui présentera Mireille Havet ; Marcelle Garros deviendra un temps son amante et l’initiera à l’opium, tout en la soutenant et l’encourageant dans sa création littéraire. Récit envoûtant et plein de sensualité, il évoque les soirées dans une fumerie d’opium avec tout son cérémonial et ses accessoires, entremêlé à une histoire d’amour saphique ressassée sans fin… (…) Vos amis aimaient votre maison, votre vie, votre beauté régulière qui dédaignait le luxe de la ville couchée dans la lumière et d’où vous êtes venue légère pour quelques saisons (…). Pour cette demeure silencieuse ou vous avez réussi l’atmosphère de conte, un songe aux yeux ouverts entre l’esprit et le corps docile d’une amie (…). Le récit se termine ainsi : Madame terminons ce mensonge je ne connais pas votre maison j ’ignore même si comme le dit la légende vous y habitez seule ou avec une amie vous savez mieux que moi que je n’y entrerai jamais et qu’il n’y a pas de terrasse. Tout ceci est une histoire. J ’ai rêvé devant une façade close aux livres que j ’aime… Et au verso de cette dernière page, cet envoi : Pour toi Marcelle, que j ’ai écrit cette histoire [que] tu m’as toi-même répétée, pour te distraire. Cette maison, nous l’avons vue hier en nous promenant. Tu m’as raconté ce qu’on disait autrefois sur la propriétaire mais tu sais bien que j ’ignore comme toi jusqu’au nom de cette femme.
5800 €
|
|
|
HAVET (Mireille, de Soyecourt). Arlequin. Image de Printemps. Récit d’Adieux. Dialogue. Narcisse (épopée). 5 poèmes tapuscrits. 1919-1921. 44 feuillets, format in-4. Sans date (1919-1921).Ensemble de 5 longs poèmes de la jeune Mireille Havet (1898-1932) en grande partie inédits. Promise à tous les succès dans les lettres, et soutenue par ses amis Colette, Cocteau, Paul Fort, Natalie Clifford-Barney, et l’entourage des salons mondains, ainsi que celui des premiers surréalistes, Mireille Havet avait été accueillie dans Les Soirées de Paris et qualifiée de manière élogieuse par Apollinaire comme « sa petite poyetesse ». Cette suite de poèmes est tapuscrite, avec quelques rares corrections de coquilles, dans un texte suivant une composition soignée. — Arlequin. S. d. (mai). 8 feuillets avec d’importantes variantes sur le texte qui sera publié dans les Écrits nouveaux de juin 1922. Il s’agit du poème le plus connu de Mireille Havet, inspiré de la trame de son roman autobiographique, Carnaval. — Image de Printemps. S. d. 4 ff. — Récit d’Adieux. S. d. 6 ff. — Dialogue. S. d. (mai). 7 ff. — Narcisse (épopée). 1919-1921. 19 ff.
1500 €
|
|
|
HELLENS (Franz). 4 L.A.S., 3 L.S. et une C.A.S. à Pierre André-May. Bruxelles, 15 février 1922 - 26 mars 1923, 7 pages in-4. Deux lettres sont à en-tête des Signaux de France et de Belgique et sur papier jaune d'or, deux des Écrits du Nord et deux du Disque Vert + la carte. Correspondance concernant les contributions de Hellens à Intentions (ou de André-May et ses collaborateurs au Disque Vert par exemple), réponses à des enquètes (Le Symbolisme à t'il dit son dernier mot?) et des échanges d'espaces publicitaires. "J'ai reçu et lu avec plaisir le premier numéro d'Intentions. Tout m'y a semblé du meilleur métal et je vous félicite". Au sujet du numéro du Disque Vert consacré à Charlot il demande si quelques collaborateurs d'Intentions voudraient envoyer des pages sur le sujet. "Ponge me l'a déjà promis. Chalupt, Hoppenot! Vous?..."
250 €
|
|
|
HERBART (Pierre). L.A.S. à Jacques BRENNER. 2 p. in-4, 4 août 1970."Les “plans” sont un peu changés. Voici. Studio à votre disposition le 11 septembre, de 9h. du matin à 13h. Le réalisateur Guimard (?) sera là, bien entenduà s’occuper des gens pour lectures. Quant à nous deux...” Il passe le mois d’août chez François Michel. “Rentrerai Paris exprès pour préparer avec vous notre émission, vers le 5 septembre. Dites moi si tout cela marche. Mais il serait dangereux de faire remettre l’émission...”
100 €
|
|
|
HERBART (Pierre). L.A.S. à Jacques BRENNER. 2 p. in-8, 30 septembre 1970."Peau d'Ange, publié par vos soins dans "Les Cahiers des Saisons", je suppose (car je n'ai jamais su que cela avait paru : il est vrai que nous étions un peu brouillés à l'époque, sans doute par ma faute - et je me réjouis que cette absurde fâcherie soit effacée, n'est-ce pas ?) m'est arrivé hier. Je voulais savoir comment vous vous en étiez tiré avec la fin. Fort bien ma foi. Comme j'étais en train de corriger les épreuves des Histoires imaginaires, j'en ai pris de la graine, adopté votre formule, c'est-à-dire supprimé la dernière phrase (Il faut maintenant parler des robes.) supprimé aussi votre ligne de points de suspension. Donc, la fin est : Si seulement tu étais jaloux de tout le monde, dit-elle. [sans mention du genre : "le texte est resté inachevé"] - ce qui me convient parfaitement. Je n'aime pas les choses parachevées". Il a renvoyé les épreuves et demande le texte de la "prière d'insérer" "que vous avez si gentiment et si bien rédigée...""Peau d'Ange" est la dernière des Histoires confidentielles (Grasset, 1970).
250 €
|
|
|
HERBART (Pierre). L.A.S. à Jacques BRENNER. 1 p. in-8, Paris, 14 mai 1959, env. cons.Il part sans délai pour Cabris... “Verrai là-bas si j’ai quelque chose à vous donner pour un n° futur [des Cahiers des Saisons]. En attendant voici le poème de M. Sager dont je vous ai parlé...”
80 €
|
|
|
HERBART (Pierre). L.A.S. à Jacques BRENNER. 2 p. in-4, Cabris, 29 novembre 1963.“Voici le texte dont je vous avais parlé. Je n’ai pu me résoudre à remplacer par Cocteau l’initiale (page 1 et 3) que j’avais mise. Toutefois, si, après lecture, vous jugez qu’on peut le faire, je vous autorise à y aller. (...) Ne pouvez-vous m’envoyer dès maintenant de l’argent pour ce Castor ? Je suis toujours dans une horrible misère. A part cela, tout va bien - et j’aurais des histoires bien étranges à vous raconter”. Il lui demander de renvoyer la page manuscrite de “Peau d’Ange”... et “le manuscrit de Castor, avec une copie dactylographiée...” Joint la minute de réponse de Brenner (1 p. in-8 écriture très serrée). Les deux nouvelles ont paru dans Les Cahiers des Saisons puis, dans Histoires confidentielles chez Grasset en 1970. Très bons documents.
250 €
|
|
|
HUGNET (Georges). La Belle en dormant. MANUSCRIT AUTOGRAPHE COMPLET. 23 pages 20 x 14,8 cm à l’encre bleu et sépia, couverture de suédine noire rempliée, sous chemise et étui de l’Atelier Devauchelle. Manuscrit autographe complet aux encres de couleurs du plus important recueil poétique de l’auteur, il est signé et daté 1930. Il est dédié à la poétesse Marcelle Ferry qui fut un temps la compagne de l’auteur. Il sera publié en volume en 1933 aux éditions des Cahiers Libres.Le manuscrit a été offert à Paul ELUARD, il comporte une très belle dédicace à l’encre noire page de titre : “à toi, mon cher Paul,plus que volontiers,avec joie, de tout coeur,à toi, dont l’amitié et les poèmes,me sont précieux et plus encore”.
2800 €
|
|
|
HUYSMANS (Joris Karl). L.A.S. à Jean LORRAIN. 4 pages in-12 (11,8 x 13,5 cm), Paris, 12 février 1895, à en-tête du Ministère de l'Intérieur.Belle et longue lettre inédite concernant le volume de Lorrain Sensations et souvenirs (dont les Contes d'un buveur d'éther sont l'une des six parties), la publication imminente d'En Route, etc." Dans le dégoût de remâcher une filasse pieuse, sur épreuves et dans l'ennui d'une santé vacillante, votre livre m'a sorti et, varié comme il est, il est de lecture charmante, le soir, dans les coins du feu.Je ne dirai pas cependant que les Contes d'un buveur d'éther sont apaisants et faits pour lénifier les nerfs. Vous m'avez redonné le frisson du mauvais gîte - et votre Serge est d'autant plus inquiétant qu'on se sent en soi-même, un tas de diversions détraquées, pareilles. Ah ! vous avez su rendre l'horreur des ténèbres et des trains de larves. Mais cette partie hallucinante, franchie, les véridiques et les jolies idées sur les contes d'enfants, la délicieuse peinture des têtes dans les omnibus ! et tout ce coté, bizarre et somptueux, de féeries enlevé en de miroitantes phrases. Puis tout votre Bâle où l'on est, votre Deutz, toute une série de sensations aiguës - tout cela, c'est une joie un tremplin d'art, vous enlevant au plat ennui des journées inutiles, chez les éditeurs et dans les bureaux.Quand je songe que presque tous ces petits poèmes ont été faits par un homme malade, j'avoue que cela me déconcerte ! (…) Savez-vous qu'en une autre direction vous eussiez fait un bon mystique car c'est là une condition les plus difficiles à acquérir, que ce dédoublement possible, ce matage du corps par la volonté. Arriver à ne pas s'évaguer, quand on le veut, mais c'est la force des Stes Thérèse, cela !Puis c'est toujours la même réflexion qui me vient, une fois le livre clos. Tous les recueils d'articles qui plurent, égrenés, au jour le jour des feuilles, ne valent pas tripette, une fois allongé, à la suite, sur les pages du livre. Et vous, toujours, cela tient et gagne, en volume. C'est très curieux et indéfinissable, au juste. Si je prends le Schwobb (sic), par exemple, qui a l'air d'écrire et fait, en somme, des articles pas mal - et que je lise cela en volumes, va te faire fiche ! Tout le toc et le zinc de ce faux art m'apparaît - et je suis pris de colère contre cette singerie de choses propres. Je me rends compte que la lecture séparée de ses articles me dupa. Décidément, j'en arrive à croire que c'est le volume qui sert d'étalon, pour reconnaître ce qui est de l'art véritable, de ce qui n'en est pas (…)A part cela, rien. Je sors enfin de mon livre, dégoûté, moi-même d'avoir peiné sur un ingrat sujet qui ne comporte aucune variante, aucun synonyme. Je commence à me rendre compte que si l'on a pas fait d'art catholique moderne, c'est qu'on n'en pouvait pas faire. C'est, en effet, immuable et gris la langue du 17e siècle, suffisant à cela. Dès qu'on en sort, on mijote de douces hérésies, toute épithète se muant en une chausse-trappe. Je vous enverrai ce bloc, aussitôt paru " (…)Sa santé est mauvaise, il a été pris, en sus de l'estomac, " de troubles nerveux qui m'obligent, 3 fois par semaine, à soumettre ma carcasse à des douches électriques. Tout cela m'exaspère, car je n'ai pas le temps de me soigner ! Ce sont des pertes de temps imbéciles ! Puis est-il bien sûr que tout cela serve !! Heureusement, que ces petites scènes de famille se passent chez un médecin intéressant, le Dr Baraduc, un ami de Bois, médecin magique - ce qui change un peu, au moins ! " (…)
1800 €
|
|
|
ILLèS (Gyula). Lettre autographe signée à Paul Eluard. 2 pages recto, 20,8 x 17 cm, Budapest, 22 juin 1939, env. cons. Emouvante lettre du grand poète hongrois. Il remercie Eluard de lui avoir envoyé son dernier livre mais regrette de ne pas connaitre suffisamment le français “... pour pouvoir exprimer ce que je pense de votre activité et ce que je sent (sic) en lisant vos poésies que je connais toutes depuis Le Devoir et l’Inquiétude jusqu’au Cours naturel et dont j’ai traduit quelques unes en hongrois”. Il a passé quelques semaine en France “j’avais l’intention d’aller vous voir, mais ayant pensé à ce que je parle encore pis le français que je ne l’écris, j’ai renoncé à ce projet. Si l’occasion encre se présente, permettez-moi de vous rendre visite pour vous serrer simplement la main...”
450 €
|
|
|
JOUVE (Pierre Jean). Mort d’un cygne. TAPUSCRIT complet. 14 feuillets de papier d’Arches dactylographiés, (32,5 x 24 cm) sans corrections, chacun folioté au crayon de sa main, sous chemise papier. Le poème a été publiée dans le recueil Mélodrame au Mercure de France en 1957. Cette copie tapuscrite sans correction a été établi avec soin et méticulosité par Pierre-Jean Jouve pour une publication dans la revue de Guy Lévis Mano Le temps de la poésie n°1, juillet 1948. Un feuillet supplémentaire joint donne des indications précises pour la composition.
300 €
|
|
|
JOUVE (Pierre Jean). Gravitation. POEME DACTYLOGRAPHIE avec corrections autographes et 2 lettres signées. 6 pages (4 in-4 : le tapuscrit et 2 in-8 : les lettres). Paris, 26 et 27 octobre 1948. Beaux documents, qui témoignent de la méticulosité de Jouve. Les lettres sont adressées au directeur des Nouvelles Littéraires pour la publication du poème Gravitation. “Comme suite à la demande que m’a faite de votre part notre ami commun Sherban Sidéry, je vous remets le texte Gravitation... Je vous recommande la correction de l’épreuve”.Et le lendemain...“en communiquant ce matin la nouvelle de votre publication à mon éditeur, j’ai compris qu’il serait satisfait si vous pouviez INDIQUER au bas du texte, et après ma signature, du coté gauche : Ce poème est extrait de GéNIE à paraître aux éditions G.L.M.” Le poème est soigneusement dactylographié sur un beau papier Auvergne, un petit papillon contrecollé en haut à gauche donne des indications à observer le long du texte, à l’encre rouge et au crayon à papier. Les pages sont foliotées à l’encre bleue.
300 €
|
|
|
KLAPHECK (Konrad). La Machine et moi - Pourquoi je peins. P., L'Echoppe, 1997, in-12, br., couv. rempl., 60 p. Edition originale collective. 1/970 ex. sur bouffant. Envoi a.s. de l’auteur à José Pierre “le compagne (sic!) des années héroïques et traducteur fidèle...” et une carte autographe signé de Klapheck à José et Nicole Pierre datée 9 nov 1997. Il serait heureux d’avoir leur opinion sur son exposition à la Galerie Lelong et souhaite dessiner leurs portraits “C’est mon nouveau violon d’Ingres (depuis 4 ans) et sans vous ma collection serait incomplète”. Klapheck a traduit La Machine et moi avec l’assistance de José Pierre.
150 €
|
|
|
Kramer (Stanley). L.S. à Paul Giannoli. 1 p. in-4, à son en-tête. Pas de date. Sur la première mondiale de son film «Judgment at Nuremberg» pour lequel il sera nommé aux Oscars. «In the meantime, I have been thinking it might be useful if I try to tell you why I decided to make this motion picture now; and the reason for holding the premiere in West Berlin at this particularly critical moment in the relations between the West and East [...]»
50 €
|
|
|
L'ANSELME (Jean). L’Anselme A Tous Vents. En introduction Popo & Siesie mise en boite de 35 pensements d’urgence sur l’Art d’écrire. Limoges, Rougerie, 1984, in-8, br., couv. rempl., 159 p. Edition originale. Ex. sur bouffant avec un bel envoi a.s. à andré Marissel. On joint : 1 LAS de Marissel à L’Anselme, sur papier pelure, datée 20 juin 1984. Il le remercie de la dédicace. 1 LAS de L’Anselme à Marissel, env. conservée datée 22 février 1996. Il le remercie pour ces “Hérésies” [Hérésies pour mémoire paru en 1994] “Il est vrai que dés ses origines, l’Eglise a considré l’humour comme le refuge du diable. C’est peut-être pour cela qu’il n’y a pas de saint-Hilare au calendrier ? C’est sûrement pour cela que tu t’en sers pour tenir tes propos sataniques”. 1 Las en retour de Marissel sur papier pelure, datée 23 fév. 1996.
80 €
|
|