Résultat(s) de la recherche : Autographes (215)
Nombre de résultats par page :
25
•
50
•
75
•
100
|
MARIEN (Marcel). Buvard à fonctionnement discontinu. Objet-découpage sur papier buvard bleu avec 5 découpes, format 14,6 x 19 cm, avec une étiquette au verso, daté 6-12-77 et signé par Marcel Marien.
500 €
|
|
|
MELOT DU DY. Six sonnets de Shakespeare. MANUSCRIT AUTOGRAPHE SIGNé. 6 pages in-4 à l’encre bleue. Mélot du Dy (1891-1956), pseudonyme de Robert Mélot, est un poète et prosateur belge d’expression française. Il a publié L ’Idole portative, Le Sot l’y laisse, Mythologies, Diableries, Hommeries, Amours, L ’Ami manqué, À l’amie dormante, etc. Un volume de traductions : XXV Sonnets de Shakespeare, fut publié à Bruxelles, Éditions du Cercle d’art, en 1943.
250 €
|
|
|
MICHAEL (Roger). Signes. POÈME MANUSCRIT SIGNÉ. 3 pages in-4 à l'encre bleue. Janvier 1957. Long et beau poème, à la gloire des lignes haute-tension, extrait de Télécommunications, recopié pour l'ami Philippe Chabaneix. Géants debout dominant la matière Je vous salue pylônes orgueilleux…
100 €
|
|
|
MICHELENA (Jean-Michel). C’est une grave erreur que d’avoir des ancêtres forbans. Bordeaux, Architypographies, 1975, in-4, br., couv. ill. rempl., 38 p. Edition originale. 1/500 ex. sur Dauphine beige. Bel envoi a.s. à Hubert Juin. Prospectus (en manière de prière d’insérer) de 4 pages joint enrichi d’un autre envoi a.s. de l’auteur à Hubert Juin dont l’amitié autoriserait une critique. Et une belle lettre autographe signée à Jean-Jacques Brochier, rédacteur au Magazine Littéraire, datée 9 fév. 1976, 1 page format 27 x 21. Il lui adresse son livre “Alors, seulement, ce texte - premier coup de pioche public à ma coquille, et autrement violent de ce que trois écritures n’y dénoncent que des saillies explicites du discours”. Il lui demande une réponse ou une critique et de bien vouloir aider son éditeur... Jean-Paul Michel (“jeune homme aventureux qui, dès ce 1er volume, risque la ruine”!).
150 €
|
|
|
MIOMANDRE (Francis de). Préface à Le Livre de San Michele d’ Axel MUNTHE. MANUSCRIT AUTOGRAPHE SIGNé 10 pages in-4. Belle préface publiée pour l’édition du Livre de San Michele d’Axel Munthe au Club Français du Livre en 1949.
300 €
|
|
|
MOLINIER (Pierre). Lettre autographe signée à Jean Schuster. Bordeaux, 30 janvier 1959, 1 page in-4, à en-tête de l'Atelier du Grenier Saint-Pierre. Enveloppe conservée.J'avais confié à André Breton deux négatifs, l'un de ceux-ci était la photographie d'une tombe, l'autre vous a servi pour réaliser la couverture du n°2 du «Surréalisme même» si ce dernier ne vous est plus utile voulez-vous être assez aimable de me le renvoyer (la photo était réussie et j'y tiens). (...) J'avais répondu à une enquête sur le strip-tease, je crois même que je vous avais envoyé quelques photos... Avez-vous fait paraître le n° où les réponses de cette enquête devai(en)t être mentionnées...
500 €
|
|
|
MONTHERLANT (Henri de). L.A.S. à Robert Carlier. 1 p. in-8, 19 mai 1969 (pour 1959). Concerne le volume Montherlant publié dans la collection La Bibliothèque Idéale en 1959. J'ai jeté un coup d'œil sur le Perruchot. Je n'ai trouvé aucune coquille - sauf celle, regrettable, de la p. 241, où mon nom remplace le mot " filmographie ". Pour un volume nécessitant beaucoup de minutie (…) j'en suis gré (sic !) à tous ceux qui ont collaboré à sa fabrication…
100 €
|
|
|
MUSELLI (Vincent). Lettre autographe signée à Philippe Chabanaix et QUATRAIN AUTOGRAPHE SIGNÉ au dos d'une carte postale. 1 p. in-12, recto. Enveloppe conservée. Triste lettre, envoyée de la Sarthe, non datée, où le poète annonce la mort de son père.
50 €
|
|
|
NADEAU (Maurice). 2 L.A.S. à Louis Scutenaire. 3 pages in-4. Paris, le 9 juin et 30 août 1946 à en-tête du journal “Combat” + le double d’une lettre “circulaire” de Scut.Env. cons.Intéressante correspondance. L’auteur de l’Histoire du surréalisme prépare cette fois une anthologie de la poésie surréaliste de 1924 à 1940 et voudrait aussi, “réparer à cette occasion l’injustice commise à l’égard des surréalistes belges” qui en étaient absents. “Il faudrait donc d’abord de votre part un choix de sept à huit poèmes environ (ou textes), accompagnés d’une photographie de vous, d’une notice biographique sommaire, et d’une notice bibliographique.” Scut. est aussi chargé d’en faire part à ses amis de Belgique pour leur demander la même chose...“J’ai été bien heureux de vous voir cher Scutenaire, et de vous dire combien m’avaient plus vos Inscriptions. Et il lui recopie in extenso quelques élogieuses lignes qu’il a consacré à son ouvrage (pour la Revue Internationale, janvier 1946) et qui se terminent : “Avec des hommes comme Scutenaire il est encore permis d’espérer...”
100 €
|
|
|
NERVAL (Gérard de). L.A.S. à l’éditeur Buloz. 1 page in-8 (20,5 × 13,5) sur un double feuillet, s. d. [août ou septembre 1849], adresse au verso à Monsieur Buloz à la Revue des deux Mondes. À propos des Confidences de Nicolas, (qui devient Les Confessions) une importante étude sur la vie et de l’œuvre de Restif de la Bretonne qui ne paraitra qu’en août et septembre 1850 à la Revue des deux Mondes et prendra place en volume dans Les Illuminés chez Victor Lecou en 1852. “J ’ai pensé naturellement que vous ne commenceriez pas cette quinzaine les Confessions de Nicolas. La publication du Constitutionnel* m’a obligé moi-même à changer quelque chose au plan de la 2e partie qui j ’espère bien pourra compléter l’ensemble. Le besoin d’une somme assez forte pour un billet m’a forcé à consacrer huit jours à un travail relatif aux publications futures du jour de l’an. Je reviendrai vous voir avec de nouveaux éléments après votre numéro. Votre bien dévoué Gérard de Nerval”. *Dans le Constitutionnel des 16-17 et 18-19 août 1849 où paraît une étude de Charles Monselet sur Restif qui gêne Nerval. Nerval, Œuvres Complètes, Pléiade I, pp. 1436-37.
5800 €
|
|
|
NIMIER (Roger). Lettre autographe signée à Jean [Le Marchand]. 1 page in-4, à en-tête de la N.R.F., Librairie Gallimard, “vendredi” s.d. “...Je vous ai envoyé le Paulhan. Le Morand pourrait paraïtre la semaine suivante. Pouvez-vous songer à ma pianiste cubaine (Parinô [pour André Parinaud] est au courant) ?”
250 €
|
|
|
NIMIER (Roger). Lettre signée à Jacques Brenner. Paris, 21 janvier 1952, 1 page in-4 à en tête de Opera l’Hebdomadaire du Théâtre du Cinema des Lettres et des Arts. A la demande de Brenner de publier “Les Idées Reçues” dans la revue Opera, Nimier répond qu’il ne peut s’y engager : “...nous sommes en pourparlers avec Giono d’une part, d’autre part avec un auteur de roman policier. Vous voyez que c’est varié. Nos pourparlers n’ont pas encore abouti, dans la mesure où nous ne pouvions pas prendre d’engagements récemment encore, car nous étions un peu comme la République Française, c’est à dire en crise ministérielle.” Il a prété “Les Idées Reçues” à une amie “maintenant, votre influence a été si forte [qu’elle] s’exprime spontanément comme le Dictionnaire des Idées reçues de Flaubert. Ce qui est bien chez vous sinon chez elle, c’est que l’humour se moque du monde et de lui-même au besoin. Circonstance assez rare...”
300 €
|
|
|
NIZAN (Paul). L.A.S. “à mon cher Lévy”. 1 p. in-8 à l’encre bleue sur papier vert. S.d.Témoignage d’une certaine activité enthousiaste, en relation avec la revue Commune ou un programme de conférences de l’A.E.A.R....“Je suis obligé de partir deux jours. Je vous téléphonerai vendredi. J’ai reçu la réponse de Gide : acceptation chaleureuse. Il discutera à l’automne avec Lalou et moi des détails. On peut donc marcher. Acceptation d’Aragon qui fera Diderot. Je vais envoyer des lettres aux gens qui accepteront tous. (Gide me remercie d’avoir pensé à lui).
300 €
|
|
|
NOAILLES (Princesse de). L’Exposition Coloniale. Texte ronéoté daté 21 novembre 1931. 1 page recto 27 x 21. Texte de 12 lignes inédites sur l’exposition coloniale de 1931 : “Je connais des familles entières pour qui l’Exposition Coloniale représenta chaque jour la féerie comme la science. Pour ma part, elle fut un constant objet d’inspiration et sut contredire la tristesse que je ressentis toute ma vie à la pensée de ne pas connaître en leur vérité parfaite, la lointaine Asie, l’Afrique mystérieuse, ou bien cette séduisante demeure de Washington qui restera dans mon souvenir la maison calme et poétique où je souhaiterais de vivre encore un peu et de mourir”.
30 €
|
|
|
NOEL (Bernard). L.A.S. à Sarane Alexandrian. 1 page, 29,7 x 21, 10 mai 2001. “Le projet de publier des inédits de Lély ne peut que m’enthousiasmer - mais dans “Rencontre” ? Au départ, je voulais (c’était chez Dumerchez) réunir un entretien et quelques images (...) A l’ Atelier des Brisants, mon désir est plutôt de réunir un essai bref et des images”. Après les 2 premiers titres parus Michaux/Jean Dominique Rey et Sima/Gilbert Lecomte, il prévoit Zao Wou Ki/B. Noël, “Mais toutes les variations sont possibles ! d’autant que je ne songe pas qu’à publier des ouvrages axés chacun sur un peintre”. Il lui demande 25 pages sur les portraits de Breton qu’il ferait suivre d’une vingtaine de portraits : photos, dessins, peintures. Il revient sur Lély et “au cas où Marie-Françoise Lély serait d’accord, envisager un volume que vous introduiriez et qui pourrait à côté des poèmes inédits, rassembler divers documents également inédits”.
100 €
|
|
|
NOIRET (Joseph). C.A.S. à Louis SCUTENAIRE et Irène Hamoir. 1 p. in-12. Bruxelles, “le 8 Décervelage 80”.Texte surréaliste intitulé Art Poétique I dédié à René Magritte, Irine, Scut. et Paul Colinet. J. Noiret fut un des co-fondateurs du Mouvement Cobra.“Ce bateau hissé sur le plus haut sommet des montagnes flotterait-il ailleurs que dans le regard des hommes de la plaine?”“X. peint des toiles longues d’une dizaine de mètres qu’il est impossible d’extraire de son atelier, à moins d’enlever un mur ou d’arracher le toit, ou, plus simplement, d’abattre la maison. Le problème de l’exposition ne peut évidemment être résolu que par la suppression de la ville tout entière : il faut que la vue soit totalement dégagée. Ce qui vient d’être dit met à nu les rapports étroits existant entre la peinture et la poésie...”
250 €
|
|
|
NORGE (Géo) pseudonyme de Georges MOGIN. 18 L.A.S. à Louis SCUTENAIRE. 36 pages de divers formats le plus souvent avec des encres de différentes couleurs. Bruxelles puis Saint-Paul de Vence, 24 octobre 1953 - 15 mars 1975. Enveloppes conservées. Nombreuses coupures de presse jointes ainsi que des invitations.Belle correspondance, drôle, amicale et poétique sur plus de 25 ans. Norge témoigne à Scut. une admiration sans faille en premier lieu pour ses fameuses Inscriptions mais il mentionne au fil des lettres et dans leur ordre de publication Les Degrés, Les Vacances d'un enfant (longue et très belle lettre), Le Fusil du boucher, etc. Mention fréquente les premières années de Paul Colinet, Chavée, le " Petit Gérard ", Nougé, etc." Cher Scutenaire, je n'ai de vous que ces Inscriptions dont je me délecte, soit que je prenne au chalumeau ou que j'en avale une bonne bolée. C'est une " macédoine " gargantuesque… "" Nous sommes bien sensibles à votre nouveau et gentil signe. Donnez-nous donc l'adresse des Capacci-Van Damme. Je voudrais leur agiter un petit fanion. Si vous rencontrez notre ami Colinet-Chatrian ne manquez pas de le couvrir d'injures. En avril, n'ôte pas un fil. Andromaque, conspuez, tout avec un baiser chaste pour clore… "" …Eh bien je crois que vous avez raison. Et je m'incline devant votre réaction. C'est bien sûr qu'on a mal traité ce cher Colinet et vous savez combien j'ai tenté qu'il en fût autrement. Nul dessein de le hisser jusqu'à l'audience des masses, évidemment, mais je pensais que certains cœurs se seraient enrichis de cette poésie, certains qui la connaissaient point du tout. Mais le temps fera cela, c'est certain. Et vous avez raison encore : publier les inédits de Colinet est l'essentielle chose… " " J'ai passé beaucoup d'heures avec Scutenaire (Mes Inscriptions) ces dernières semaines. Et je voulais vous dire et vous remercier de la richesse reçue. Je connaissais votre livre depuis longtemps mais il m'attache mieux à chaque lecture (…) Je relis souvent mon cher " monsieur Paul " comme vous dites. Succulent ! Tristesse que cet homme-là nous ait lâchés. (…) Je n'aime pas du tout Nougé que vous aimez tant. Suis sincère… "" Je suis heureux de vous savoir en bonne vie et activité. Que n'ai-je accès à ces ouvrages que vous publiez si confidentiellement ! Mais je fouille toujours avec jubilation dans vos " Inscriptions "…" Des chemins d'ange heureux vers des jours dangereux et mille tâtonnements vers des nuits noires,… voilà comment on arrive à Scutenaire (Scrute-nerf). Non, non, l'aurore n'est pas un monoprix à entrée libre. On s'y bouscule dans une marmaille de Stryges, de limures, de succubes, où l'homme de la rue finit par devenir le personnage le plus insolite. Je sors de ce métro surnaturel et j'essaie de m'orienter : suis-je à la place des Vosges, à Tombouctou, ou sur la lune. Qu'importe, l'ami Scutenaire me fait un signe d'accueil et me voici son admiratif et dévoué… "
1500 €
|
|
|
NOËL (Bernard). Lettre autographe signée à Sarane Alexandrian. 1 p. in-4, datée 31 août 2000. “Il y a longtemps que j’aurais du vous écrire le plaisir pris à vous lire notamment avec la découverte du Socialisme romantique [Seuil, 1979] ou de vos pages sur Aleister Crowley paru dans votre revue [Supérieur Inconnu n° 15, 1999]. Mais je souhaitais ajouter - comment dire - quelque chose de pratique à mon admiration...” Il lui propose de réediter ce livre chez un ami, Jean-louis Clavé, nouvel éditeur qui a créé L’Atelier des Brisants avec comme diffuseur Harmonia Mundi. Il n’a pu fournir à Clavé un exemplaire de Socialisme romantique et lui demande s’il peut lui en prêter un et lui envoyer l’exemplaire... D’autres projets pourraient être aussi envisagés. Il le remercie enfin de l’envoi de La Magie sexuelle qu’il se dispose à lire bientôt.
100 €
|
|
|
OLIVER O. (Olivier). L.A.S. à Louis Scutenaire. 1 page in-4. Paris, le 29 juin 1982.“C’est évidemment la faute de ma lenteur, mais je regrette bien que vous ayez donné à un autre artiste votre texte, pour lequel j’avais commencé des dessins - dont je n’étais jamais satisfait. J’aurais du vous faire signe. Vous me feriez un grand plaisir en me confiant d’autres pages, car j’y tiens. Est-ce possible ? J’ai beaucoup aimé les beaux livres que vous m’avez offerts - depuis “Bâton de Jean de Milan” jusqu’aux “Inscriptions”, et aussi “Corne de Brune” d’Irine...”
50 €
|
|
|
OPPENHEIM (Meret). 4 lettres autographes signées et 1 carte autographe signée à Jean Schuster. 7 pages in-4 ou in-12. Berne ou Paris (11, rue Beautreillis), 7 mars 1957 - 27 novembre 1976. 2 enveloppes conservées.Belle correspondance amicale, «amoureuse», analytique et auto-analytique.Je n'ai pas de photos, sauf les anciennes de Man Ray, mais cela m'ennuie si on les reproduit encore...Je veux bien répondre à tes questions : comme il arrive souvent quand on est amoureux, chacun a une image de «l'objet aimé» qui ne correspond que très grossièrement à la personne comme elle est vraiment. Alors, quand je n'étais plus amoureuse de toi (ce qui arrive, comme on sait ! d'abord à l'un ou à l'autre) l'image que j'avais de toi ne se couvrait plus avec la personne qui se montrait maintenant à mes yeux. (Que cette image n'était pas mal du tout tu dois le sentir puisque mes sentiments envers toi sont toujours très amicaux). En même temps je m'aperçois que toi aussi tu m'avais vu (et me vois toujours, comme il ressort de ta lettre) tout à fait autre que je ne suis. Si jamais il [y} a eu «malentendu» c'était au moment où je m'apercevais de cette situation, et, pour dire la vérité, la manière dont tu me voyais m'exaspérait un peu. Ce que tu m'écris maintenant qu' «il semblait à cette époque, que tu ne croyais pas à grand-chose, sinon à la vie qui serait un peu comme une locomotive qui avale les paysages... etc.» est une vue purement subjective, qui ne touche aucun point de la situation «psychique» dans laquelle je me trouvait à cette époque (...) Ce qui est vrai c'est que j'étais dans les années 50-54 dans une espèce de «mue» et pour ça pas très «transparente» pour une autre personne. (...) J'espère que tu arriveras à me voir avec «de nouveaux yeux», car c'est pour cela que nos rapports sont un peu «figés». J'espère que ta folie n'est pas grave ! Quels sont les symptômes ? Non, sérieusement, qu'est-ce qui se passe ?Au sujet d'un tableau que Meret aurait aimé récupérer afin de le détruire...Je t'écris aujourd'hui juste pour te dire, dans le contexte de toutes les choses que j'ai fait, qui m'entourent en ce moment sous forme de photos (car je travaille toujours encore à ce très emmerdant catalogue raisonné, pour le livre qui ne paraîtra que l'année prochaine, tous les jours avec secrétaire, 6 heures!) je dois dire que le tableau que tu possèdes est aussi d'un certain intérêt : c'est une bonne illustration de mon état - la dépression la plus noire - (Le titre n'est pas mal!*) Mais enfin - à partir de 1954-55 ça allait de nouveau bien, j'ai trouvé le «joint» avec mon état «d'avant» si je peux dire. Ce temps noir avait duré de longues années - Enfin -. Et comment vas-tu ? *Le tableau dont il est question est une gouache datée de 1953, titrée : Sterben in der Nacht, que l'on peut traduire par Mourir dans la nuit. Voir : Curiger, Meret Oppenheim catalogue raisonné C38a. Jean Schuster, Paris.
2000 €
|
|
|
ORLIAC (Antoine d’). Lettre autographe signée à André Rolland de Renéville. 3 pages in-8, Le Vieux Château-Jouques, 10 mars 1947. Longue lettre au sujet de son article pour la revue Les Cahiers d'Hermès Péladan et le symbolisme ésotérique. Il vient de renvoyer les épreuves corrigées. Il est heureux de l'accueil cordial que lui a fait Rolland de Renéville et ses remarques judicieuses. Il a donc supprimé " les quelques mots pouvant entraîner des heurts " mais souhaite garder la citation d'Apollinaire. " Le cas Apollinaire m'a toujours un peu tourmenté : sa légende dépasse à mon avis sa réelle valeur - vous connaissez désormais ma pensée à son égard… " Il s'en expliquera un jour. Il parle de son 3ème tome de La Cathédrale symboliste "Trésor du Symboliste" complété par son Péladan mystique. Il a reçu son contrat pour Mallarmé tel qu'en lui-même, mais les épreuves tardent… " Il semble que les écrivains et poètes d'avant-guerre doivent appartenir à un monde mort, cependant beaucoup d'entre eux et je suis de ceux-là ont travaillé. Nous permettra-t-on de nous exprimer ? "
60 €
|
|
|
PATOCCHI (Pericle). C.A.S. à Yanette Delétang-Tardif. 1 carte postale de Lugano (Suisse), 12 janvier 1957.“Chère amie, veuillez s.v.p. prendre une lame Gilette et transformer l’y en un ï dans la naïade du petit poème que je vous ai envoyé avant de quitter Paris. Il est vrai qu’il s’agit là d’une odelette bien modeste et bien indigne de la gente personne à qui elle est adressée, mais ce n’est pas une raison pour qu’on n’y respecte pas l’orthographe des naïades qui dans leur innocence ne méritent pas une pareille injure.”
50 €
|
|
|
PAULHAN (Jean). 4 L.A.S. à Marcel LECOMTE. 4 pages in-8 à l’encre noire. Paris, s.d. (1947-1950) à en-tête de la N.R.F. “eh bien, voilà une bonne nouvelle! Je suis content que vous franchissiez le pas, et bien sûr comptez sur moi... Avez-vous reçu Sens Plastique (de l’Ile Maurice). Je vais tâcher de vous trouver un exemplaire. C’est essentiel”.“... envoyez-moi d’urgence la chronique (s’il faut vous modifierez sur épreuves). La chambre de Joe B. demeurera telle exactement que vous l’avez connue, que je l’ai connue”.“J’attends bien impatiemment votre Joe Bousquet. Quand repasserez-vous par Paris ?Il me semble que votre note sur les Tarots est tout à fait juste.”
500 €
|
|
|
PAULHAN (Jean). Lettre autographe signée [à Gaston de Bar]. 2 p. in-8, 20 septembre (1923).En vacances prolongées (suite à des problèmes de santé) à La Roque, dans le Gard.“Non, il y a longtemps que je vous avais dit préférer de Courteline le mariage d’Alceste au Train et aux petites pièces. C’était tout à fait absurde.” Il remercie son correspondant pour une semaine supplémentaire de congés. “J’ai pu me remettre au travail, et avancer sérieusement ma sémantique (je voudrais bien qu’elle ne vous ennuie pas, si vous consentez à la lire). Enfin j’ai beaucoup rodé dans les champs, j’ai mangé du raisin, de l’ail et de l’huile, et vu à Nîmes une course de taureaux “intégrale”, dit-on. Si intégrale qu’elle s’est terminée par une manifestation générale contre un taureau, mort trop tôt : l’on a jeté les chaises sur la piste, et brûlé quelques barrières. Enfin, une vraie course. J’ai découvert un très beau livre de Max Jacob : Filibuth, qui vous plaira”...
450 €
|
|
|
PAULHAN (Jean). 4 lettres autographes signées à Pierre David. 5 pages in-8, Paris le plus souvent, sans dates, [1947] à en-tête de la N.R.F, 1 env. cons. Intéressante correspondance autour de publications dans la revue La Licorne, notament autour de Bertrand Groethuysen..." J’aurais bien voulu revoir les épreuves de mon Groeth. avant de partir en vacances, s’il est possible. Ah, et vous seriez gentil d’y joindre l’article de Groeth. (...) Les poèmes de Marie-Laure sont délicieux. Merci”“Je te rends le manuscrit avec quelques corrections. (Tu avais averti Alix [Guillain, le correcteur] que tu me le montrais, n’est-ce-pas?) Cela me semble de l’excellent Groeth (avec quelques longueurs). Le Rousseau était-il vraiment mauvais ? Il devait être en tout cas mieux écrit. Nous avons fait un voyage de trois jours (à cause des petits accidents) assez dur et qui a laissé une grande fatigue à Germaine. Mais nous sommes arrviés dans un pays de montagnes et d’orages qui ressemble beaucoup plus à l’Auvergne (quoi qu’en disent les habitants) qu’au Languedoc”.“Il faudrait décidemment trois mois (j’ai l’esprit assez lent) pour écrire sur Ch. M. quelque chose d’acceptable. Mais puisque j’ai posé nettement la question Maurras, pourquoi (si vous tenez à ce que je figure dans l’ “Hommage”) ne pas citer simplement ce que je dis dans Paille et Grain (sic) (que vous avez dû recevoir) pages 112-113 ? (en supprimant quelques qui et que, cela donnerait : “Ch. M., bon écrivain et sans doute grand écrivain, n’a cessé de dénoncer les projets guerriers de notre ennemi (vers le même temps où ses juges d’à présent invitaient la France à désarmer). Il proposait dès dix-huit le régime - que ces juges décident seulement d’appliquer à l’Allemagne. Tant de clairvoyance valait-elle la mort, la prison perpétuelle ? Je ne le pense pas.” (...) “Votre fils m’a tenu sur H.M. (Henri Michaux ?) des propos très fins”.
800 €
|
|