Résultat(s) de la recherche : Autographes (215)
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CALET (Henri). C.A.S. à Jacques Brenner. Au verso d’une carte postale avec une vue de Rabat, 23 janvier 1948.“Votre chronique de décembre m’a suivi au Maroc. J’aime beaucoup ce que vous dites d’America, et je suis content que cette vieille nouvelle vous ait plu. Je transmets à mon ami Georges HENEIN les lignes que vous lui consacrez. Nous rentrons à Paris dans un mois. Et j’espère que nous nous verrons alors...”
200 €
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CARAYON (Marcel). 8 L.A.S. à Pierre André-May. Nîmes ou Montpellier, 2 avril 1923 - 31 janvier 1924, 12 p. in-8. RAMON PÉREZ DE AYALA. APOLLONIUS ET BELLARMIN. MANUSCRIT AUTOGRAPHE SIGNÉ. 4 p. in-8. QUATRE CHANSONS D'INDIGENT. MÉLODIE. 5 POÈMES AUTOGRAPHES SIGNÉS. 5 p. in-8. Très intéressante correspondance concernant le numéro spécial de la revue montpelliéraine L'Ane d'Or, dirigée par Marcel Carayon, consacré à la littérature espagnole. Ce numéro sera publié parallèlement à celui d'Intentions consacré au même sujet avec également la collaboration de Valery LARBAUD dont il est fait mentions à nombreuses reprises dans ces lettres. Le texte de présentation du livre de Pérez de Ayala sera publié dans le n°19 de la revue d'André-May (novembre 1923) et une partie des poèmes dans le 14-15 (avril-mai).
380 €
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CHAMINADE (Marcel). 9 L.A.S. et 2 C.A.S. à Pierre André-May. P., s.d., (1922-25), 16 p. in-8 ou in-4, certaines sont à en-tête du "Ministère des Affaires Etrangère Service d'Information et de Presse". SORBETS. 3 POÈMES AUTOGRAPHES, 3 p., in-4. Marcel Chaminade, pseudonyme de Marcel MOSZKOWSKI, poète et écrivain, ami de René Chalupt, était attaché au Quay d'Orsay. Correspondance au ton amical au sujet de dîners, d'amis, de littérature et de bibliophilie. Il y est question de sa rencontre à Deauville avec Léon-Paul FARGUE "un panama énorme étrangement juché sur son crâne, entouré de duchesses, pressé par des marquises, harcellé par des comtesses et en proie à d'innombrables baronnes", de Ricardo Vines, Valéry, etc. Les poèmes, Sorbets, sont parus dans le n°6 d'Intentions en juin 1922.
200 €
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CHAR (René). Le Retour de Lola Abat. Poème autographe d’une quinzaine de lignes signé. 1 page sur papier fin, encre bleue, format 27 x 21 cm. Poème publié avec quelques variantes dans le recueil L’Action de la justice est éteinte (1936) sous le titre Le Fantôme de Lola Abat. “...Le charbon n’est pas sorti de prison qu’on disperse ses cendres violettes...”
1000 €
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CHAR (René). Seuls demeurent. Paris, N.R.F., 1945, in-4, br., 90 p. Edition originale sur papier Châtaignier. Bel envoi autographe signé au peintre Pierre Charbonnier, dont l'univers touche le mien et le complète - fraternellement / René Char / L'Isle 4 juillet 1947. Deux manuscrits autographes (3 pages 21 x 29 cm) de René Char de deux des poèmes du recueil sont joints : Médaillon et Fenaison ce dernier poème comporte également une belle dédicace toujours à Pierre Charbonnier. Annotations d'ordre typographique à l'encre bleu et rouge et au crayon de Char.
3000 €
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CHAR (René). Lettre autographe signée à Jean Suquet. 2 pages 21 x 13,5 cm sur papier bleu, le 2 janvier 1958. “Je veux vous dire, dans ce mot spontané, combien je suis sensible à votre intervention. Certes, vous faites beaucoup d'honneur à ce déplorable imbécile de “Combat”, mais puisque les règles de la “démocratie” l'autorisent à s'exprimer, un haussement d'épaules, ici et là, pour ceci ou pour cela, finissent par encourager la plus grossière des falsifications... L'an dernier, dans “Rivarol”, un Poulet [Robert Poulet] se livrait à un exercice semblable... Toutes les citations de mes textes dénaturées et déformées. Bien sûr, j'ai l'habitude ! Ce genre de guerre à gros pétards est la plus facile à mener. Elle n'est, hélas, pas seulement le fait des anciens collaborateurs. Un peu partout, la critique littéraire, faute sans doute d'une vraie capacité d'analyse et de compréhension ou d'une motivation de ses refus, et d'une dignité du métier élémentaire, emprunte, pour traiter de la poésie, cette façon copiée sur le “Canard enchainé” et l'ancien “Gringoire”. Pourtant ! il est vrai que l'époque se prête à cela, n'accueille même que les mots qui sortent de cette bouche tripière ! Allons... nous reste, pour le meilleur et pour le pire, la montée de plus en plus phosphorescente de l'énigme. Tournons-nous sans distraction vers celle-ci...
1500 €
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CHAR (René). A propos de “Claire”. Manuscrits autographes. 4 pages de divers formats, à l’encre noire. 1949-1950. Montage de textes critiques favorables à Claire, pièce en 10 tableaux de René Char, qui a soigneusement recopié de sa belle écriture les passages les plus saillants : “Livre incomparable, inentamable, qui est je crois bien, un chef d’oeuvre” Maurice Saillet. “La poésie de Char mêne les mots à leur éclatement et n’en laisse subsister qu’une poussière éblouissante... De cette fièvre de lumière, Claire donne en des tableaux qui se succèdent dans des milieux et des circonstances diverses la figure animatrice, la jeune fille irréductible à ces circonstances et à ces milieux vouée à des noces infinies, que symbolisel’immensité limpide et limoneuse d’un fleuve...” Georges Bataille. “Ce petit livre qui se veut “théâtre de verdure” est vaste et lourd de vraie poésie... René Char a su allier dans ce poème dialogué beaucoup de fraîcheur et de rigueur à beaucoup d’humanité”. France-Asie. Et coetera...
950 €
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CHAR (René). C.A.S. à Jean Suquet. 20 decembre 1955, au verso, une vue de la Fontaine de Vaucluse. “Que ma pensée vous parvienne sous la forme d'une brève carte, - je sais que vous en lirez le plaisir et l'amitié dans tous les sens, - je n'ai pas peur d'être mal jugé par vous... Mon vrai remerciement est dans notre accord silencieux, qui est au monde depuis quelques années déjà. J'ai pensé à vous, bien des fois, fraternellement. C'est tout. C'est beaucoup pour moi de savoir que vous existez, vous et quelques autres dont Jacques [leur ami commun le poète Jacques Dupin]. Je puis vieillir ainsi sans me voir, puisque les poètes vivent malheureusement longtemps aujourd'hui ! Votre ami...”
750 €
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CHAR (René). L.A.S. à Jean Suquet. 1 p. in-4. S. l., 3 février 1974. “Le Scorpion et la rose* avait le visage de votre jeunesse, non celui qu’on prête à la jeunesse, mais celui qu’une jeunesse roule et jette dans le massif de son éclat et de son retrait et qu’on ne partagera qu’en silence avec qui la découvrira trempée de pluie, heureuse en somme du cordon coupé. Miroir de la Mariée* arrivé hier au courrier, comme il était une espérance, un peu comme « l’attente l’oubli », pour moi, me trouve sans surprise. J ’ai dit en l’apercevant : « Le voilà ! ». Et aussitôt Marcel Duchamp a répété dans mon dos: « Le voilà ! C’est déjà lui » Le verre ! Le contradicteur devenu muet, mais épanoui dans ses tournants fabuleux. J ’ai voulu vous écrire que je me réjouissais, avant de tout à fait vous lire. Amitié”. *Livres de Jean Suquet.
1000 €
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CHAR (René). C.A.S. à Jean Suquet. S.l., 10 mai (années 50) au verso, une vue de L'Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse). “Je n'ai pas d'âge. Mon amitié pour vous est sans attente. C'est sans doute ce qui la fait forte. Vu ou disparu, je vous reconnais toujours et vous distinguerai entre plusieurs sympathies. Voilà. Merci...”
500 €
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CHAR (René). MARIEN (Marcel). La chaise de sable. Bruxelles, L'Invention Collective, 1940, in-8, br., 86 p. Edition originale. 1/500 ex. num. sur vélin, avec le bulletin de souscription détachable auquel on joint une lettre autographe signée de René CHAR à Marcel MARIEN datée du 29 avril 1940 : “...l’annonce de votre livre adressée à L’Isle s/ Sorgue m’a suivi jusqu’au front où je me trouve depuis septembre - voulez-vous je vous prie à sa parution m’envoyer votre livre à l’adresse ci-dessous (exemplaire ordinaire)...” Suit l’adresse “Brigadier René Char” etc.
750 €
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CHENNENVIERE (Georges). 3 L.A.S. à Pierre ANDRÉ-MAY. P., 7 - 25 janvier 1922, 3 p. in-8. FETES. MANUSCRIT AUTOGRAPHE SIGNÉ. 2 p. in-4. Long poème paru en tête du n°2 d'Intentions en février 1922. Les lettres concernent le dit poème, Fêtes, et ses épreuves... "Je vous enverrai avec plaisir un poème inédit, qui fera partie de mon prochain recueil. Il s'agit de dix strophes de trois décasyllabes..."
200 €
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CHENNEVIERE (Georges). 3 L.A.S. à Pierre André-May. Fêtes. MANUSCRIT AUTOGRAPHE SIGNÉ. P., 7-25 janvier 1922, 3 p. in-8. Fêtes. MANUSCRIT AUTOGRAPHE SIGNÉ. 2 p. in-4. Long poème paru en tête du n° 2 d'Intentions en février 1922. Les lettres concernent le dit poème et ses épreuves… Je vous enverrai avec plaisir un poème inédit, qui fera partie de mon prochain recueil. Il s'agit de dix strophes de trois décasyllabes…
200 €
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CLANCIER (Georges-Emmanuel). C.A.S. à Gaston Ferdière. 2 pages 15 x 10,5, le 5 octobre 1980. Au sujet d’un spectacle organisé par Ferdière et Geneviève Mallarmé et d’un éventuel reportage pour la télévision...
30 €
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COCTEAU (Jean). La Chambre nuptiale. La Machine infernale MANUSCRIT AUTOGRAPHE signé de l’étoile. 3 pages in-4 d'une écriture bien serrée, s.d. (1932). " Regarde, spectateur, remontée à bloc, de telle sorte que le ressort se déroule avec lenteur tout le long d'une vie humaine, une des plus belles parfaites machines construites par les dieux infernaux pour l'anéantissement mathématique d'un mortel ".Très beau document. Il s'agit d'un premier jet de l'acte III de la Machine infernale intitulé La Chambre nuptiale, il deviendra La Nuit de noces dans la version définitive. Il peut se lire comme le synopsis de cette scène dans laquelle Oedipe et Jocaste après la célébration de leur mariage sont dans la chambre d'amour, l'inceste ayant été consommé, " rouge comme une petite boucherie ". Il se déroule dans un climat de sensualité et de sommeil, les dialogues oscillent du duel au duo, du débat politique à l'ébat érotique… La Machine infernale, écrite en 1932 fut jouée pour la première fois le 10 avril 1934 à la Comédie des Champs-Élysées à Paris, théâtre alors dirigé par Louis Jouvet qui s'occupe de la mise en scène, dans des décors et des costumes de Christian Bérard. C'est Jean Cocteau lui-même qui prononce les paroles de la Voix; Jean-Pierre Aumont est Oedipe, Marthe Régnier Jocaste, Lucienne Bogaërt le Sphinx... La pièce se fonde sur Œdipe roi de Sophocle dont Cocteau avait déjà écrit une adaptation en 1925 qu'il reprendra dans l'acte IV. L'idée du premier acte s'inspire directement de celui d'Hamlet avec le fantôme de Laïus que personne ne voit ni n'entend. Mais la pièce garde une parfaite unité, en orchestrant avec une ampleur nouvelle, les thèmes et les procédés des précédentes pièces "antiques" de Cocteau. Le livre fut publié pour la première fois chez Grasset dans la collection "Pour mon plaisir" en 1934, il était illustré d'une suite de 16 dessins hors texte de Jean Cocteau intitulée "Le Complexe d'Oedipe". La même année Cocteau publie Mythologies avec 10 lithographies de Giorgio de Chirico.La pièce est dédiée " à Marie-Laure et à Charles de Noailles ". Les relations entre Cocteau et Marie-Laure de Noailles ont été souvent mouvementées et passionnelles. Elle aurait, dans un accès de colère, brûlé le manuscrit de La Machine infernale qui lui avait été offert.
2500 €
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COLINET (Paul). L.A.S. à Noël Arnaud avec un AUTO-PORTRAIT (dessin original signé) au verso. 1 page à l'encre verte, datée 4 mars 1953. Colinet félicite et remercie Noël Arnaud de sa revue Le Petit Jésus… J'ai traversé une région où les nuages étaient si bas qu'ils me détrempaient les organes loco-moteurs. Une belle éclaircie toutefois : la réception du n° 6 du Petit Jésus dont je suis vraiment confus de venir vous féliciter et remercier si tardivement. Il décide un versement mensuel pour un nouvel abonnement à la revue ainsi qu'aux Cahiers du Collège de 'Pataphysique. (…) Et dans la marge : " Reproduction interdite " : Au verso, mes traits survivants tels que j'ai pu les repêcher, il y a quelques heures à peine dans mon miroir. Au verso : autoportrait de Colinet en couleurs à l'encre de Chine et aquarelle, format 13,2 × 9, signé en bas à droite P.C. et daté 3/53.
400 €
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COLINET (Paul). Lettre autographe signée à Noël Arnaud. 2 pages, 13,2 × 8,9 à l'encre verte, 31 août 1953. J'espère que vous avez bien reçu, il y a plusieurs mois déjà, les 3 otaries acrobatiques mises bas selon votre désir. A présent je lis dans " Les Temps Mêlés ", outre votre prose très bien venue et très stimulante, que le Petit Jésus n° 7 publie du Colinet, du Piqueray, du Schwitters, du Blavier, etc. Il est évident que je ne puis rester indifférent à une telle annonce. Il lui demande si ce n° 7 est déjà paru, s'il y a eu des tirés à part avec les frontispices [de son neveu Robert Willems]. Quand recevrons-nous toutes ces choses excitantes ? Piqueray et lui veulent l'aider en achetant des tirés à part… D'autre part, il va de soi que je reste abonné à la nouvelle série du P'tit. Des Cahiers du Collège de 'Pataphysique, il n'a que le n° 7 qu'il n'a pas encore payé mais espère y arriver bientôt en souhaitant que les publications ne soient pas épuisées. J'attends de vos nouvelles cher ami Arnaud.
180 €
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CURTIS (Jean-Louis). Jean Paulhan vu par Marcel Proust. Manuscrit de travail de 8 p., 27 × 21, avec des ratures et des ajouts. Pastiche littéraire de Jean-Louis Curtis, c’est un chapitre d’À la Recherche du Temps posthume qui fut publié chez Fasquelle en 1957 dans la collection Libelles. D’autres volumes de pastiches du même suivront : La Chine m’inquiète en 1972 (les évènements de Mai 68 vu par…) ainsi que La France m’épuise en 1982 (la victoire de Mitterrand de 1981). Nous donnons, à titre d’échantillon, la première phrase du manuscrit : “J ’eus aussi le grand plaisir de rencontrer chez Roberte Swann, mon ami Jean Paulhan, l’un des hommes les plus suavement perspicaces du siècle, dompteur de l’édition doué d’un magnétisme assez puissant pour juguler pendant des années une ménagerie d’écrivains altérés de gloire, dont il savait apaiser, d’une parole douce, insinuante et ténue comme une caresse, les farouches appétits et les grinçantes impatiences, et que l’on voyait ronronner à ses pieds, fauves provisoirement apprivoisés, dans son bureau directorial de la N.R.F., critique assez subtil pour qu’on ne sût jamais avec précision s’il vous adorait dans vos faiblesses et vos manques ou vous dédaignait dans vos vertus et vos mérites, rhétoricien assez agile pour enrober dans des apophtegmes aigus comme des énigmes, excitants comme des toniques, insolites comme des paradoxes, les vérités permanentes du bon sens, les classiques évidences d’un Boileau ou d’un Sainte-Beuve, de sorte qu’ayant écrit un ouvrage où il raillait l’inhibition, la paralysie qui empêchent aujourd’hui un si grand nombre d’écrivains de dire avec simplicité le peu qu’ils ont à dire et qui, par exemple leur font croire naïvement qu’un « ciel bleu », un « lac tranquille » sont des choses qui ne se peuvent plus nommer, on pensa généralement que ces Fleurs de Tarbes (c’était le titre du libelle) inauguraient dans les lettres la douloureuse mode des crampes stylistiques, intronisaient le mal même qu’elles dénonçaient — c’est-à-dire une forme particulièrement exquise et torturée de l’impuissance, la Terreur devant le langage — et que l’on prit pour d’inquiétantes orchidées tropicales ces honnêtes pivoines pyrénéennes”.
600 €
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DANDIEU (Arnaud). L.A.S. [à Pierre André-May]. 1 page in-4, 8 février 1929, à en-tête de L'Information Universitaire. Il lui propose de passer… le soir après-dîner, venez donc chez moi vers 9h1/4, je serais heureux de vous parler de l'Information Universitaire où je suis maintenant chargé de la rédaction artistique, littéraire et scientifique et lui propose d'y collaborer, notamment pour la critique des livres, vous serez le très bien venu…
50 €
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DAVID (Maurice). 2 lettres et 1 carte autographe signées à Pierre-André May et 3 poèmes manuscrits. Collaborateur de la revue l’Oeuf dur.1 lettre (2 p.) à en-tête de l’Oeuf dur, 14 mars 1922 : Il le remercie de l’envoi d’Intentions et de la publication de son poème dans le n° 3. [Intentions mars 1922 : Sphinx double]. Il voudrait lui parler de ce n°. “J’aime beaucoup les Gestes de Paul Fierens et la classique pureté (Ronsard, Malherbe et Baudelaire) de l’En Arles d’Alibert (ce dernier goût me vaudrait je crois une dispute à l’Oeuf Dur). Le Romains n’est pas mauvais et le Jouhandeau me plait infiniment. J’ai vu enfin dans votre Salomé que vous aimiez non seulement Wilde mais encore plus (?) Villiers de l’Isle-Adam, et voilà une nouvelle rencontre”.1 lettre (2 p.) à en-tête de l’Oeuf dur, 28 mars 1922 : Il est sensible aux critiques de la presse que P-A. May lui a fait parvenir (Jamati) et apprécie Lucia van Dooren et Assez de chants glacés de Martin du Gard “qui est très supérieur à tout ce que je connaisssais de lui.”1 carte recto verso, 4 mai 1922 : il doit aller à St Gervais tout le mois de mai en raison de sa santé et lui envoie 3 contes inédits refusés par les Ecrits N. et la N.R.F., il serait heureux de les voir publiés.3 poèmes manuscrits (7 pages, la dernière signée), Trois contes : Conte ennuyeux, Conte d’Outremer, Conte comique, paraitront dans Intentions n° 1, janvier 1922 et dans Intentions n° 3, mars 1922 : Sphinx double de Maurice David.
250 €
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DECAUNES (Luc). L’Amour lui-même. Manuscrit autographe. L'amour lui-même, (chronique d'un amour allemand) est paru chez Seghers en 1952. 45 pages manuscrites numérotées, avec les corrections au crayon, sur du papier quadrillé cahier d’écolier, format 22 x 17 cm.
950 €
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DEGUY (Michel). Lettre autographe signée [à Jacques Brenner]. 1 page in-4, datée 11.1.62. “Voici les pages dont je vous parlais, consacrées à Thomas Mann. Je vous ai même envoyé deux passages en forme d’article, extraits de mon essai sur Thomas Mann pour que vous choisissiez celui que vous préférez. Il me semble que la “note sur le temps”, est meilleure pour une revue, mais vous déciderez. A ce propos pensez-vous que Julliard pourrait éditer mon essai tout entier ? Bien que mon article sur Mann dans Critique m’ait attiré une correspondance avec des lecteurs très approbateurs, et bien que le manuscrit de mon essai ait été bien jugé par des germanistes et critiques, les éditeurs que j’ai sollicités jusqu’ici reculent devant la publication d’un essai “écrit par un inconnu sur un auteur qu’on ne lit plus” qu’en pensez- vous ?” [Le Monde de Thomas Mann paraitra chez Plon en 1962].
100 €
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DELTEIL (Joseph). L.A.S. [à Franz HELLENS]. 2 pages sur 1 double feuillet in-12. Paris, [1925]." Excusez-moi de mon retard. J'en profite d'abord pour vous remercier de l'envoi d' " Œil-de-Dieu " que je reçois aujourd'hui même, et que je vais lire d'un bon œil. Enfin, voici : 1° quelques pages de votre serviteur. 2° des poèmes de mon ami Collins, dont le premier roman va paraître dans la même collection* qu' " Œil-de-Dieu ". Ce second envoi à toutes fins utiles, et en vous priant de me dire s'il vous intéresse. Vous voyez que lorsque je m'y mets tout de suite j'abuse ! Robert Ganzo, récemment me parlait de vous avec de grands éloges. Et vous savez combien moi-même… Le n° 1 du " D[isque] V[ert] " a-t-il paru ? Je ne l'ai pas encore… " Delteil donnera un texte dans le numéro du Disque Vert de 1925 " Le cas Lautréamont " et un compte-rendu du roman de Hellens dans la Revue Européenne, 26, 1er avril 1925, le premier des articles qu'il a consacré à Hellens. * " Collection Edmond Jaloux ".
250 €
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DELTEIL (Joseph). ENSEMBLE DE LETTRES ET DE DOCUMENTS. 1 L.A.S. et 1 C.A.S. à Franz HELLENS + 9 L.A.S. et 15 C.A.S. à Jacques Antoine + 4 L.A.S. ou C.A.S. de Caroline Delteil au même + et divers documents. 30 p. in-8 ou in-12 pour la plupart, lettres ou cartes postales illustrées. La Tuilerie de Massane, 29 juin 1969 pour F.H. 29 juin 1971 - janvier 1978 pour J.A., nombreuses enveloppes cons. Une des cartes comporte un amusant dessin original (volatile). Sympathique correspondance amicale. Jacques Antoine, éditeur et libraire à Bruxelles à l'enseigne de La Jeune Parque, fut mis en contact avec Delteil grâce à Franz Hellens dont il fut l'exécuteur testamentaire. Très tôt le projet d'une exposition organisée à Bruxelles va se profiler… A Frans Hellens : " On me dit que vous avez écrit un magnifique article pour le N° spécial d'Entretiens qui m'est consacré. Il me tarde de le lire (…) Par ailleurs, les directeurs de la revue ont envie de publier dans la même série la reproduction de votre spécial du Disque Vert sur Lautréamont. Ils me demandent s'ils pourraient vous écrire à ce sujet pour vous demander l'autorisation… Et maintenant je pars en vacances, juillet et août dans les forêts, quelle joie pour l'homme des bois que je me sens de plus en plus… "" Mais je suis ravi bien sûr de cette idée d'exposition chez Jacques Antoine ! "" Vous êtes bien gentil de vouloir quand même faire cette petite exposition, et en somme de remplacer vous-même l'auteur… " Il lui propose de l'accueillir à La Tuilerie : "Vous savez qu'ici nous vivons à la bonne franquette. Venez donc déjeuner, diner, etc. à votre aise ".Le tournage du film documentaire de Jean-Marie Drot sur plusieurs jours (" Vive Joseph Delteil ") va retarder un peu les choses. Les livres et documents prévus pour l'exposition de Bruxelles devant être utilisés aussi pour le film… " Je me sens un peu comme un bandit de grand chemin, et m'en excuse très sincèrement. Mais cela me tombe dessus comme une bombe. Drot, qui était en panne depuis un an et plus, se manifeste tout à coup, et le jour de votre visite… Je me vois soudain démuni de tout pour ce grand œuvre. Que faire ? Je n'ai pu que me jeter à vos trousses… "" D'accord pour la lettre Breton, à la réflexion je ne crois pas que c'est à moi à la publier, elle ne fait honneur ni à lui ni à moi… "On joint :-1 brouillon de télégramme de condoléance de Jacques Antoine à Caroline à la mort de Delteil, ainsi qu'un texte autographe sans doute pour la présentation de l'exposition de Bruxelles.-Divers documents concernant le film de Jean-Marie Drot.-2 photographies en couleurs (13,2 x 9) portrait de Delteil chez lui.-11 photographies noir et blanc (12,3 x 8,6) vues de l'exposition à Bruxelles, vitrines, etc. Sur l'une d'elle on peut reconnaitre Jacques Antoine.
2500 €
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DELTEIL (Joseph). 7 L.A.S. ou C.A.S. à Jacques Guenne. 7 pages in-8 ou in-12, 1928-1929. L'une des cartes est également signée par Maurice Rouzaud (écrivain mort très jeune, il est l'auteur d'un article sur Delteil). Au sujet des collaborations de Delteil aux Nouvelles Littéraires ou à la revue L'Art vivant… J. Guenne directeur…" Vous plairait-il de publier dans l'Art vivant quelques pages sur MAILLOL que je viens de voir ici (avec 2 ou 3 reproductions). Si oui, je suis votre serviteur. Mais il faudrait que cela paraisse bientôt, car ces pages figureront dans mon Perpignan qui paraîtra fin novembre à la collection Vaudoyer (Émile-Paul)… " La collection “Portrait de France”." Est-ce que cet article sur Pascin pourrait vous intéresser ? Sinon, je vous demande instamment de me le retourner car je n'en ai pas de copie… "" Mon cher ami voici mon angelologie… J'espère que ça me comptera pour mon salut. P.S. : Et que vous me la payerez cher… "" Comme je regrette d'avoir " abdiqué " la littérature ! C'était là une bien belle occasion d'écrire dans la joie! Mais vous savez que je ne suis plus que vigneron. A propos j'aurais beaucoup de plaisir si vous vouliez goûter mon vin. Puis-je vous faire envoyer une caisse de : 6 (ou 12) bouteilles de vin mousseux à 16f la bouteille… "
850 €
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DES FORETS (Louis-René). 16 L.A.S. ou C.A.S. à François Dominique. 37 pages de divers formats. Charost (Cher) ou Paris, 12 octobre 1990 - 25 mai 1993. Enveloppes conservées. Une double page de nuancier, annotée par F.D. et une coupure de presse (en allemand). Passionnante correspondance, amicale, littéraire, musicale avec l'écrivain François Dominique, co-fondateur des éditions Ulysse Fin de Siècle. Il a également publié un beau texte consacré à Des Forêts : A présent (Mercure de France, 2013). La correspondance s'amorce au motif d'un texte destiné aux Cahiers Le Temps qu'il fait consacré à Des Forêts (Pas de mémorial), puis vite s'étoffe et aborde maints sujets. Mentions de : Bonnefoy, Du Bouchet, Bettencourt, Blanchot (à plusieurs reprises au sujet de projets éditoriaux, Une voix venue d'ailleurs trois textes consacrés à L.-R. D.F.), Alain Cuny, Frénaud, Laporte, Michel Lagrange, etc. Il est aussi très fréquemment question de musique - Nietzche compositeur, Arvo Pärt, Monteverdi, Ravel, Stockhausen, Wosseck, de Berg, Schubert, etc. - (Des Forêts a publié nombre de chroniques et d'articles sur la musique), mais aussi de la vie quotidienne (que Des Forêts partage entre la campagne et son appartement parisien tandis que son correspondant est enseignant à Dijon), des lectures publiques (dont une organisée à Dijon), etc. " Il y a chez moi, ces temps-ci surtout une incapacité à correspondre avec qui que ce soit, et je me reproche sans cesse ma négligence.(…) [Votre] lettre m'avait profondément touché et je vous en remercie de tout cœur, comme de vos belles pages sur les Mégères de la mer que Dominique Rabaté m'avait fait parvenir et que j'ai relues ce matin même, en me réjouissant qu'elles figurent dans ce prochain cahier qui m'est un peu indûment consacré… "" La sortie du cahier m'a jeté dans un si grand désarroi - dont je parviens mal à sentir comme à m'en expliquer les raisons - que j'ai éprouvé la nécessité de quitter Paris où je ne suis revenu seulement hier au soir " (…) " Roger Laporte m'a adressé ses Etudes dont je ne connaissais que très peu d'entre elles, et cette lecture m'a passionné de bout en bout, au point que je ne pouvais parvenir à m'en détacher. Dans sa dédicace, il me précise que c'est son tout dernier livre, mais comment le croire alors que le thème inlassablement repris tout au long de l'ouvrage est l'exigence d'écrire ? Qui d'ailleurs pourrait prendre une telle décision et plus encore s'y tenir, ressentirait-il cette exigence comme une malédiction car en vérité ç'en est une. "" (…) Voici quelques années, j'avais entrepris de remonter la côte depuis le Pays de Caux jusqu'à Dunkerque en compagnie d'André du Bouchet, mais comme il avait dormi pendant quasiment tout le parcours, il m'a demandé de le refaire en sens inverse, ce que j'ai accepté de bonne grâce car j'aime beaucoup ces grèves du Nord : elles me rappellent tant de souvenirs d'enfance. Vers l'age de dix ans, j'allais souvent chez l'un de mes oncles qui habitait une merveilleuse maison située au bord de l'océan, non loin de Dieppe, laquelle a été entièrement détruite par un bombardement d'artillerie lors de la tentative avortée de débarquement anglais en 41 ou 42. J'y suis retourné après la guerre pour n'y retrouver que des ruines. "" J'ai trop tardé cette fois encore à vous remercier de votre dernière lettre qui est pourtant venue m'apporter un réconfort dans le marais de problèmes, peut-être tout imaginaires, que me pose Ostinato et où je m'enlise chaque jour davantage sans entrevoir clairement aucune solution qui me permettrait de retrouver un tant soit peu de cette assurance nécessaire à la poursuite du parcours : elle me fait même si entièrement défaut que je bute devant le moindre obstacle. Est-ce l'effet de l'âge, ou ne serait-ce pas plutôt que cette entreprise a quelque chose de diabolique et qu'en m'y engageant au départ, j'ai trop préjugé de mes forces, pêché par présomption ? Votre suggestion de titrer chaque partie me paraît excellente, j'y avais d'ailleurs songé moi-même, encore que la difficulté majeure resterait entière qui est de donner à l'ensemble structure et cohérence internes. Pardonnez-moi ces sombres divagations, cher François… "" Voici donc (…) Anacrouse dont Maurice Blanchot m'a permis de disposer comme je l'entendais. A vrai dire je lui avais suggéré la revue Recueil (il en ignorait jusqu'à l'existence), mais je pense qu'il ne verra pas d'objection, tout au contraire, à une édition en plaquette chez " Ulysse fin de siècle ". Sans doute, pour l'étoffer, pourriez-vous en effet y joindre les deux textes parus dans la Quinzaine et le Cahier " Le Temps qu'il fait ", et selon l'ordre qui vous paraîtra le plus judicieux. Mais de toutes façons, avant d'en décider, il conviendrait, je pense, que vous entriez directement en rapports avec lui… "" Votre programme de publication me paraît on ne peut plus satisfaisant, et je ne vois rien à ajouter. Le titre Une voix venue d'ailleurs est celui que j'aurais moi-même choisi, avec peut-être en effet ce sous-titre. Mais c'est naturellement à Maurice Blanchot d'en décider… "" M'envoyer 30 exemplaires du livre de Maurice Blanchot, c'est beaucoup trop, je ne saurais qu'en faire - Cinq tout au plus, et mettez les autres en vente ou bien, si vous le désirez, adressez-les en service de presse à des lecteurs et amis de Blanchot - René Laporte, Pierre Madaule, Derrida, Dobbels, Klossowski, pour ne nommer que ceux qui me viennent à l'esprit, peut-être aussi Ph. Jaccottet, Y. Bonnefoy, J. Dupin, M. Deguy, M. Nadeau… " (…)" J'avais emporté ici le film vidéo reçu la veille de mon départ de Paris, mais je n'ai pu le regarder ni moins encore l'écouter jusqu'au bout tant cette lecture m'a paru fastidieuse et peu convaincante. Comment ai-je pu infliger pareil supplice à ce malheureux auditoire dijonnais, et pour récidiver peu après à Poitiers, puis à Cambridge ? C'est d'un ennui indicible. Aussi bien je ne poursuivrai pas dans cette voie, j'en avais d'ailleurs pris la décision quelques jours auparavant en répondant négativement à deux autres sollicitations, parisiennes cette fois. " (…)" A mon tour de vous recommander l'audition du Chant du Cygne de Schubert, avec B. Fassbaender et Reinmann. Procurez-vous ce compact-disque sorti assez récemment : c'est d'une beauté poignante.En revanche, même si je pouvais remettre la main dessus, je me garderais bien de vous envoyer la cassette de mes improvisations au piano : un véritable casse-oreilles, pour autant que je m'en souvienne… "
4500 €
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DEVAULX (Noël). Ensemble de 35 lettres ou cartes autographes signées à Max-Philippe Delatte. Environ 48 pages de différents formats, de 1969 à 1985, enveloppes conservées. Belle et intéressante correspondance. L’ensemble concerne la Société Européenne de Culture fondée en 1950 à Venise par Umberto Campagnolo dont le centre français était la librairie Delatte 15 rue Gustave Courbet à Paris et la publication de la revue Comprendre. Noël Delvaux mentionne sa candidature à la SEC (1969), parle de ses idées politiques (1975), de ses difficultés financières (1976), d’ Amnesty International (1977), des articles d’Umberto Campagnolo (1977), Claude Aveline, J.J. Mayoux (1980), de sa nouvelle adresse à Nyons (1982), de son livre Le Manuscrit inachevé (1981), la réedition de son livre le Pressoir mystique (1982), son opération de l’oeil (1984), la parution de son livre Le visiteur insolite (1985).
850 €
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DIETRICH (Luc). L’apprentissage de la ville. Important fragment autographe. 2 pages in-4 à l’encre noire, les chapîtres, en chiffres romains, sont dessinés à l’aquarelle violette. L’un des plus célèbre épisode du roman. Deux pages extraites d’un manuscrit du second grand roman autobiographique de Dietrich, comportant des variantes par rapport au texte imprimé. Elles correspondent, dans la première partie du livre - La Main de sang - à la moitié du chapître IV à partir de : “Le soleil reparaît, mais je grelotte de froid. Malgré tout le sang perdu je me sens liquide comme une barque percée qui fait eau...” jusqu’à la fin du chapître VI : “Des hommes venaient toujours les mêmes m’assommer de coups sur la tête, me percer du couteau ; à chaque battement de la pendule, replonger la lame pour la retirer avec lenteur. Je me soulevais vers le ciel jaune pour rendre ; la femme venait m’essuyer les lèvres, mais j’y gardais une aigreur que la tisane n’enlevait plus”.
800 €
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DODERET (André). 40 L.A.S. et 28 C.A.S. à Pierre ANDRÉ-MAY. P., Le Cannet, Avignon, etc., 6 septembre 1922 - 6 septembre 1948, 80 p. in-8 et in-4 plus les 28 cartes. Romancier, critique, spécialiste de l'Italie, il fut en particulier le traducteur et ami de Gabriel d'Annunzio, mais aussi de Larbaud, etc. Correspondance amicale de grande densité, très riche et très intéressante sur plus de vingt-cinq ans au sujet de ses contributions à la revue Intentions puis durant la guerre à l'hebdomadaire Match, de ses travaux de traduction (notamment Solus ad Solam), du roman en cour d'André-May pour lequel il prodigue des conseils d'ainé, de leurs amitiés communes littéraires, théâtrales, cinématographiques ou autres, Jacques Manuel, J.-Georges Auriol, André Jullien (qui sera tué dans le Vercors aux cotés de Jean Prévost), H. Sauguet, G. Jean-Aubry, mentions de Cocteau, Fargue, Morand, mort de Giraudoux, d'Annunzio, Bousquet, Gide, J. Desbordes, etc. La correspondance s'intensifie notablement durant la période 1939-1944, il est question de la vie dans le sud de la France qui devient de plus en plus difficile à cause de la guerre, des bombardements. Une lettre comporte une petite photographie de Doderet contrecollée.
750 €
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DOTREMONT (Christian). Télégramme original adressé à Raymond QUENEAU. 1 feuillet bleu imprimé recto verso, avec le texte et l’adresse sur des bandes de papier blanc collées, marques postales. Bruxelles, 27 mars 1950, 9h38. “Avant de partir aux U.S.A. envoyez texte promis à COBRA qui pleure = Dotremont 10 rue de la paille Bruxelles”. Contribution qui, semble-t’il, ne vint jamais.
400 €
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DUHAMEL (Georges). 2 lettres signées [à Robert Carlier]. 2 p. in-8 et in-4, Paris, 6 février - 5 juin 1950. Il a été souffrant. “Si l’on procède au changement d’orthographe du nom de “Gramont”, et si l’on adopte l’orthographe avec un seul m, je serai heureux de recevoir une nouvelle épreuve. J’ai d’ailleurs consulté, il y a déjà longtemps, mon confrère, le duc de Gramont, qui m’a donné des renseignements”. Il se dit heureux que Carlier soit chargé de ses livres... Dans la seconde lettre il réclame des exemplaires des Plaisirs et les Jeux et aussi des Mémoires de Gramont dont il a fait la préface... “Je serais d’autant plus heureux que je compte remettre un exemplaire à mon confrère de l’Académie, le duc de Gramont”, rencontré le jour même ce dernier n’arrive pas à se procurer l’ouvrage...
50 €
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DUMAINE (Philippe). Carte autographe signée avec POÈME AUTOGRAPHE, à Philippe CHABANEIX. Paris, cachet illisible (vers 1950), d'une écriture fine et serrée. Belle lettre amicale.
30 €
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DUNAN (Renée). L.A.S. et L.S. à Pierre-André MAY. P., 4 et 8 février 1922, 2 pp. in-4. Très amusantes lettres, demande et réception du service de la revue de P.-A. MAY, Intentions, et concernant un article sur les personnages du Beatrix de Balzac... "Disons tout net, monsieur, que vos Intentions feraient à l'Enfer, mieux que tout "pavage" un tapis ravissant et fleuri. Et les damnés d'Alighieri y gémiraient seulement des affres de la "petite mort".
80 €
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DUPIN (Jacques). L.A.S. à Robert Carlier. 1 p. in-4, Paris, 20 mars 1971. Traces de trombone. Concernant la publication de L’ Embrasure en Poésie/Gallimard. “Veuillez m’excuser de n’avoir pu vous voir au jour fixé. Je dois encore une fois partir pour l’étranger, et je ne serai pas de retour mardi prochain. Le mieux, je pense est que je vous envoie mon manuscrit monté (avec une photo et la préface de Jean-Pierre Richard)”…
50 €
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ELUARD (Paul et Nush). PREVERT (Jacques et Jeanine). MATTA (Roberto). Carte postale signée à des amis. Une carte postale en noir donnant une vue de Cannes, écrite et signée par Paul Eluard, autres signatures de Nusch, Jacques Prévert, Janine Prévert et Matta. Sans date. Le premier Festival de Cannes se déroula du 20 septembre au 5 octobre 1946. Eluard y assista (il sembla apprécier Le Bandit du réalisateur Alberto Lattuada). “Amis chéris, la saison du cinéma bat son vide, mais en flou, votre sourire se dessine pour nous, toujours, sur la mer calmée. Ne nous oubliez pas, que la douceur de la vie sans nous ne défasse pas les adorables moments de notre coeur commun.”
750 €
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ELUARD (Paul). Billet autographe signé. Trois lignes sur un billet au format 8 x 12,5 cm. “avec encore toutes mes excuses pour hier soir ! et à tout à l’heure Paul Eluard”.
250 €
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FABRE (Lucien). 6 L.A.S., 2 L.S. et une carte de visite signée à Pierre ANDRÉ-MAY. P., 24 avril 1922 - 28 décembre 1925, 8 p. de différents formats. Ingénieur, poète et écrivain, ami de Valéry (qui a préfacé son premier livre) et de Cocteau. Correspondance au sujet de son poème Galatée publié dans le n°5 de la revue, de sa vie à Paris, etc. Au sujet de la Figure: "Mademoiselle Monnier m'annonce qu'elle a mis en vers non seulement ceux que l'on connait déjà mais aussi Claudel, Romains, Larbaud, Valéry, Joyce et même d'autres. Tentative réellement originale qui, même imparfaite, mérite l'attention". "...Valéry absent me manque terriblement. Et de plus le misérable devient le clément intermittent dans ses lettres qu'on le croirait muet. Si encore il nous prépare quelque beau chant, il sera excusable. Mais autrement..." Il est question aussi de Cocteau...
200 €
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FIERENS (Paul). [Gestes]. 3 POÈMES AUTOGRAPHES SIGNÉS. 5 pages in-8 à l'encre noire.Ces trois poèmes ont été publiés sous le titre général : Gestes dans le n° 3 de la revue Intentions en 1922.
150 €
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FLAUBERT (Gustave). Queneau (Raymond). Bouvard et Pécuchet. Avec une présentation nouvelle de la deuxième partie et une introduction par Raymond Queneau. P., Les Éditions Du Point Du Jour, coll. "Incidences", 1947, in-8, br., XXV-471 p. Edition originale de la préface. 1/80 ex. H.C. sur Alfa Alma. Envoi a.s. de Queneau à René Laporte. Catalogue des éditions joint. Non coupé.
250 €
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FLINT (Frank Stewart). Lettre en français signée à Paul Eluard. 1 page in-4, datée 27 juillet 1919. Le poète et traducteur anglais Frank Stuart Flint prépare un article sur la poésie française pendant la guerre pour le Supplément Littéraire du Times “le plus important journal d’Angleterre, et un autre, plus étendu, qui remplira tout un numéro du “Monthly Chapbook”. Il demande à Eluard un exemplaire de son livre “Le Devoir et l’Inquiétude.” L’étude paraîtra en octobre la même année sous le titre : Some French Poets Of To-Day: A Commentary With Specimens. La couverture est illustrée d’un dessin de Jean de Bosschère. Bon document.
200 €
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FOLLAIN (Jean). PERDIGUIER (Agricol). Mémoires d'un compagnon. Nouvelle édition avec une préface de Jean Follain. En frontispice portrait de l'auteur par Daumier. P., Denoël, 1943, in-8, br., XV-336 p. Edition originale de la préface de Follain aux mémoires du célèbre menuisier avignonnais, compagnon du tour de France. Lettre autographe signée jointe (env. cons.) de Jean Follain à Georges-Emmanuel Delbousquet (peut-être le petit-fils du poète gascon Emmanuel Delbousquet). Lettre qui accompagnait cet exemplaire qui est enrichi, en outre, d'un très bel AUTOPORTRAIT AU CRAYON signé de Jean Follain. Il a malicieusement été monté avant le portrait en frontispice de Perdiguier par Daumier. Ex-libris.
500 €
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FOMBEURE (Maurice). 6 L.A.S. à Pierre-Louis Flouquet + 12 poèmes autographes et une Notice biographique manuscrite. 32 pages in-4 ou in-8. Paris, [1931] - 2 octobre 1953. Traces de perforation sur les deux plus anciennes.Sympathique correspondance avec Pierre-Louis Flouquet le directeur de la revue belge Le Journal des Poètes agrémentée de 12 poèmes autographes la plupart sont signés et semblent inédits. Mentions de Norge, Georges Linze, Edmond Vandercammen, Jean Rousselot, Dumaine, Robert Goffin, etc. Envois de textes et de poèmes, rendez-vous chez " Lipp ", etc." Vous avez eu une idée épatante pour le dernier numéro du " Journal des Poètes " consacré aux enfants. Il est très bien. Il y a longtemps pour ma part que je m'intéresse à cette question et je préserve en moi le plus possible d'enfance (…) je vous recopie à la hâte des comptines. Celles où j'ai mis Poitou sont celles de mon enfance (je suis né à 20 kms. De Poitiers. Celles où il y a Argenteuil ont été recueillies par ma femme qui est institutrice à Argenteuil. Les autres données par des camarades. Je vous autorise à les communiquer à Géo Norge si ça l'intéresse. Si vous voulez publier les plus intéressantes… "" Non, je n'ai rien contre toi, tu penses bien. Au contraire j'aime beaucoup " le journal des Poètes " qui nous réconforte car nous ne sommes pas gâtés par les journaux d'ici. Mais la dernière fois tu m'avais donné rendez-vous chez Dumaine où je n'ai pu aller car il m'a fait jadis une petite saleté littéraire (ce serait long à t'expliquer !) " (…)" Hélas, non je ne pourrais pas aller à Venise à cause de mon métier. Mais je t'envoie bien volontiers ce que tu me demandes, et avec joie. Je te donnerai bien aussi un enregistrement pour les " archives sonores " du " Journal des Poètes ". Mais il faudra que tu me précises " Où ? Quand ? Et comment ? " Comme dirait mon adjudant (…) Pourquoi diable me prénommes-tu " Marcel " dans ta correspondance ? "Tourbe d'heures. 2 p. in-8, signé.Monte Alouette !... 1 p. in-4, signé.Heureux oiseaux. 2 p. in-8, signé.Berceuse. 2 p. in-8.Justice. 2 p. in-8.Le Monde concret. 1 p. in-4.Insomnie. 2 p. in-4, signé.Au bas du soir. 2 p. in-8, signé.Présages. 2 p. in-8, signé.Trains. 2 p. in-4, signé.Pourquoi cette pitié ? 1 p. in-4, signé.L'épicerie. 2 p. in-4, signé.Notice biographique. 1 p. in-8. " … L'an dernier est paru son premier volume de vers " Silences sur le Toit " où il essayait de sauver un peu de son enfance et de faire passer le souffle des forêts heureuses ".
1500 €
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FORNERET (Xavier). Ensemble de 10 documents notariés signés. 30 pages de format divers mais le plus souvent 29,5 × 19,5. Beaune, 1851-1854. Huit signatures autographes de l’Homme noir. Cet ensemble comprend trois actes notariés signés de la main de Xavier Forneret. Le premier, en date du 22 juillet 1851, concerne la vente de terrains, dont Forneret est propriétaire, à la commune de Demigny par l’intermédiaire du maire. Les portions de terrain seront employées alors au redressement et élargissement du Chemin de Gde Communication n°4 de Chagny à St. Loup-de-la Salle… Les deux autres sont des reçus signés par Xavier Forneret adressés à son notaire Maître Faivre. Les sept autres actes sont les écritures des dépenses et recettes faites pour Forneret par Maître Faivre, notaire à Demigny. Ces documents à marges réglées à l’encre et à la plume portent 8 fois la signature de Xavier Forneret et souvent sont précédées de mentions familières comme J ’ai lu et j ’approuve ou J ’ai examiné et j ’approuve sauf erreur ou omission. Rien donc d’extravagant quoique ? Provenance : Francis Dumont. On joint une copie faite de sa main de l’acte de naissance et de l’acte de décès de Forneret ainsi que le croquis de son arbre généalogique. De bien précieux documents, qui mériteraient d’être enluminés par Pierre Alechinsky !
3000 €
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FORT (Paul). 2 C.A.S. à Gaston Ferdière. 3 pages, 14 mars 1951 et 27 décembre 1952, 1 env. cons.Sollicitations joliment tournées du poète pour souscrire un exemplaire de ses derniers recueils parus : Mon grand pays et L'Empire de France. Bulletin de souscription joint de ce dernier.
50 €
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FOUREST (Georges). Epitre de Cassandre à Colombine. Important fragment autographe. 1 page in-8 (22,5 x 17,5), à l’encre noire (papier fragile, petits manques sans atteinte au texte).Important fragment autographe, avec ratures et corrections de l’Epitre de Cassandre à Colombine, publié la première fois dans Le Géranium ovipare, dans la partie des Epitres. Le manuscrit apporte de nombreuses variantes au regard du texte imprimé. Ce document a été reproduit dans l’édition du Club Français du Livre en 1957. Provenance : José Corti.
350 €
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FRANCE (Anatole). Lettre autographe signée à son ami Jacques Lion. 2 pages in-8, à en-tête de La Béchellerie, St Cyr-sur-Loire, 26 octobre [1926], env. cons.Excellente lettre : Lion, féroce, ravissant, rugissant, dévorant, fier, beau, énorme, royal, terrible, velu, digitigrade, bondissant, fauve, imposant, impétueux, cruel, amoureux, altéré, magnanime, sourcilleux… Suit encore une bonne quinzaine d'adjectifs… Il prépare la publication en livre de la Vie des Fleurs et demande à son ami de lui envoyer la liste des pièces qui entrent dans le volume… Si il ne l'expédie pas à temps je ferai savoir au monde que tu n'es pas le lion de la bibliographie, mais une descente de lit. Prends-moi la patte, ô digitigrade, pour me mettre aux pieds de la plus jolie lionne du monde, et de son lionceau…
850 €
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FUMET (Stanislas). 2 L.A.S. à Pierre André-May. P., 27 mars 1924 et s.d., 3 p 1/2 in-8. Il est question dans les deux lettres de l'étude écrite par Fumet sur REVERDY (publié dans le n°22 d'Intentions en mars 1924 sous le titre La "Poésie plastique" de Pierre Reverdy). Mentions de L.-P. Fargue, Apollinaire et Valéry. "...Je suis avare dans l'admiration mais j'aime Reverdy..."
80 €
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GAUTIER (Henri- Du Baÿle). 3 L.A.S. à Pierre André-May. P., et Montpellier, s.d. (1924?). Au sujet d'un poème La Voile que Gautier a envoyé qui lui a été retourné par André-May, il défend son style d'écriture à la manière de Valéry: "Si je reste fidèle à l'esthétique valérienne, c'est délibérément, comme délibérément je l'ai adoptée. Je pourrais faire valoir aussi que cette ode à la voile répond à nos désirs de "discours continu" plus maurrassien que valérien. Mais il me déplait d'appuyer sur une différence. Je voulais seulement établir que, dans le domaine de la poésie comme dans les autres, j'avais choisi."
100 €
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GERARD (Francis). 1 L.A.S. et 1 C.A.S. au "Poète délicat" [Pierre ANDRÉ-MAY]. S.d. (probablement 1921), 6 p. in-12. Très intéressante lettre. Il semble que Pierre André-May, - ami de Gérard Rosenthal (Francis Gérard en littérature), ils s'étaient connus au lycée Carnot, - l'ai sollicité pour ses projets de revue. Ce dernier étant lui-même fondateur avec Jean-Pierre Lafargue et Jean Albert-Weil [qui signait aussi sous le pseudonyme de Maurice David] de la revue L'Oeuf dur qui eut quelques succès. "Réfléchis y, tendre poète, et si ton projet grandiose - que je te souhaite - était trop beau étant donné les exigences coupables des imprimeurs, viens sans faute parmi nos chansons..." Dans un style assez fantaisiste il raconte ses vacances et la liste de ses lectures de l'été: "Je lis à peu près parmi les mêmes poètes et prosateurs : Gide et la Porte trop Étroite, Giraudoux et la Clio trop Adorable, Morand et les Stocks trop Tendres. J'y joins les tout-délireux Chevaux de Diomède de Rémy de Gourmont et les admirables Alcools d'Apollinaire. Puis Rimbaud". Dans la carte il dit "sur les conseils de Max Jacob" ne plus écrire. A noter que l'on retrouvera aux sommaires d'Intentions Maurice David (c.a.d. J. Albert-Weil) ou Georges Duvau (autre collaborateur de l'Oeuf dur) mais point Francis Gérard...
250 €
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GIDE (André). L.A.S. à André Malraux. 2 pages in-8, Cuverville, 20 mai 1936.Préparatifs au voyage en U.R.S.S... “Une excellente dépèche de Guilloux me fait part de sa joie. Il accepte avec enthousiasme. J’en suis ravi, et de cette excellente occasion de resserer des liens d’une sympathie déjà vive. Je pense qu’il fait le nécéssaire pour mettre en règle ses papiers. Je lui écrirais si je savais son adresse. Peut-être aurez-vous la gentillesse de lui communiquer ce billet*. Je viens d’écrire à Sokoline** pour l’avertir que ce n’est pas Dabit et Guilloux qui cherchent à se joindre à moi ; mais bien moi qui les désire comme compagnons. Ceci pour répondre à une crainte de Dabit.Si le Congrès, comme il semble décidé, se tient à Londres, et seulement le 20 juin (j’attends confirmation) celà nous laisse le temps de nous retourner. Dans quelques jours je vous reverrai les épreuves du XI, que j’achève de revoir minutieusement...” *Malraux a ajouté, en marge, au crayon : “Dont acte” avec un petit chat dessiné qui pointe sa queue vers la première mention de Guilloux de cette lettre.**Vladimir Alexandrovitch Sokoline, diplomate soviétique.
1500 €
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