Résultat(s) de la recherche : Autographes (215)
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DES FORETS (Louis-René). 16 L.A.S. ou C.A.S. à François Dominique. 37 pages de divers formats. Charost (Cher) ou Paris, 12 octobre 1990 - 25 mai 1993. Enveloppes conservées. Une double page de nuancier, annotée par F.D. et une coupure de presse (en allemand). Passionnante correspondance, amicale, littéraire, musicale avec l'écrivain François Dominique, co-fondateur des éditions Ulysse Fin de Siècle. Il a également publié un beau texte consacré à Des Forêts : A présent (Mercure de France, 2013). La correspondance s'amorce au motif d'un texte destiné aux Cahiers Le Temps qu'il fait consacré à Des Forêts (Pas de mémorial), puis vite s'étoffe et aborde maints sujets. Mentions de : Bonnefoy, Du Bouchet, Bettencourt, Blanchot (à plusieurs reprises au sujet de projets éditoriaux, Une voix venue d'ailleurs trois textes consacrés à L.-R. D.F.), Alain Cuny, Frénaud, Laporte, Michel Lagrange, etc. Il est aussi très fréquemment question de musique - Nietzche compositeur, Arvo Pärt, Monteverdi, Ravel, Stockhausen, Wosseck, de Berg, Schubert, etc. - (Des Forêts a publié nombre de chroniques et d'articles sur la musique), mais aussi de la vie quotidienne (que Des Forêts partage entre la campagne et son appartement parisien tandis que son correspondant est enseignant à Dijon), des lectures publiques (dont une organisée à Dijon), etc. " Il y a chez moi, ces temps-ci surtout une incapacité à correspondre avec qui que ce soit, et je me reproche sans cesse ma négligence.(…) [Votre] lettre m'avait profondément touché et je vous en remercie de tout cœur, comme de vos belles pages sur les Mégères de la mer que Dominique Rabaté m'avait fait parvenir et que j'ai relues ce matin même, en me réjouissant qu'elles figurent dans ce prochain cahier qui m'est un peu indûment consacré… "" La sortie du cahier m'a jeté dans un si grand désarroi - dont je parviens mal à sentir comme à m'en expliquer les raisons - que j'ai éprouvé la nécessité de quitter Paris où je ne suis revenu seulement hier au soir " (…) " Roger Laporte m'a adressé ses Etudes dont je ne connaissais que très peu d'entre elles, et cette lecture m'a passionné de bout en bout, au point que je ne pouvais parvenir à m'en détacher. Dans sa dédicace, il me précise que c'est son tout dernier livre, mais comment le croire alors que le thème inlassablement repris tout au long de l'ouvrage est l'exigence d'écrire ? Qui d'ailleurs pourrait prendre une telle décision et plus encore s'y tenir, ressentirait-il cette exigence comme une malédiction car en vérité ç'en est une. "" (…) Voici quelques années, j'avais entrepris de remonter la côte depuis le Pays de Caux jusqu'à Dunkerque en compagnie d'André du Bouchet, mais comme il avait dormi pendant quasiment tout le parcours, il m'a demandé de le refaire en sens inverse, ce que j'ai accepté de bonne grâce car j'aime beaucoup ces grèves du Nord : elles me rappellent tant de souvenirs d'enfance. Vers l'age de dix ans, j'allais souvent chez l'un de mes oncles qui habitait une merveilleuse maison située au bord de l'océan, non loin de Dieppe, laquelle a été entièrement détruite par un bombardement d'artillerie lors de la tentative avortée de débarquement anglais en 41 ou 42. J'y suis retourné après la guerre pour n'y retrouver que des ruines. "" J'ai trop tardé cette fois encore à vous remercier de votre dernière lettre qui est pourtant venue m'apporter un réconfort dans le marais de problèmes, peut-être tout imaginaires, que me pose Ostinato et où je m'enlise chaque jour davantage sans entrevoir clairement aucune solution qui me permettrait de retrouver un tant soit peu de cette assurance nécessaire à la poursuite du parcours : elle me fait même si entièrement défaut que je bute devant le moindre obstacle. Est-ce l'effet de l'âge, ou ne serait-ce pas plutôt que cette entreprise a quelque chose de diabolique et qu'en m'y engageant au départ, j'ai trop préjugé de mes forces, pêché par présomption ? Votre suggestion de titrer chaque partie me paraît excellente, j'y avais d'ailleurs songé moi-même, encore que la difficulté majeure resterait entière qui est de donner à l'ensemble structure et cohérence internes. Pardonnez-moi ces sombres divagations, cher François… "" Voici donc (…) Anacrouse dont Maurice Blanchot m'a permis de disposer comme je l'entendais. A vrai dire je lui avais suggéré la revue Recueil (il en ignorait jusqu'à l'existence), mais je pense qu'il ne verra pas d'objection, tout au contraire, à une édition en plaquette chez " Ulysse fin de siècle ". Sans doute, pour l'étoffer, pourriez-vous en effet y joindre les deux textes parus dans la Quinzaine et le Cahier " Le Temps qu'il fait ", et selon l'ordre qui vous paraîtra le plus judicieux. Mais de toutes façons, avant d'en décider, il conviendrait, je pense, que vous entriez directement en rapports avec lui… "" Votre programme de publication me paraît on ne peut plus satisfaisant, et je ne vois rien à ajouter. Le titre Une voix venue d'ailleurs est celui que j'aurais moi-même choisi, avec peut-être en effet ce sous-titre. Mais c'est naturellement à Maurice Blanchot d'en décider… "" M'envoyer 30 exemplaires du livre de Maurice Blanchot, c'est beaucoup trop, je ne saurais qu'en faire - Cinq tout au plus, et mettez les autres en vente ou bien, si vous le désirez, adressez-les en service de presse à des lecteurs et amis de Blanchot - René Laporte, Pierre Madaule, Derrida, Dobbels, Klossowski, pour ne nommer que ceux qui me viennent à l'esprit, peut-être aussi Ph. Jaccottet, Y. Bonnefoy, J. Dupin, M. Deguy, M. Nadeau… " (…)" J'avais emporté ici le film vidéo reçu la veille de mon départ de Paris, mais je n'ai pu le regarder ni moins encore l'écouter jusqu'au bout tant cette lecture m'a paru fastidieuse et peu convaincante. Comment ai-je pu infliger pareil supplice à ce malheureux auditoire dijonnais, et pour récidiver peu après à Poitiers, puis à Cambridge ? C'est d'un ennui indicible. Aussi bien je ne poursuivrai pas dans cette voie, j'en avais d'ailleurs pris la décision quelques jours auparavant en répondant négativement à deux autres sollicitations, parisiennes cette fois. " (…)" A mon tour de vous recommander l'audition du Chant du Cygne de Schubert, avec B. Fassbaender et Reinmann. Procurez-vous ce compact-disque sorti assez récemment : c'est d'une beauté poignante.En revanche, même si je pouvais remettre la main dessus, je me garderais bien de vous envoyer la cassette de mes improvisations au piano : un véritable casse-oreilles, pour autant que je m'en souvienne… "
4500 €
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DEVAULX (Noël). Ensemble de 35 lettres ou cartes autographes signées à Max-Philippe Delatte. Environ 48 pages de différents formats, de 1969 à 1985, enveloppes conservées. Belle et intéressante correspondance. L’ensemble concerne la Société Européenne de Culture fondée en 1950 à Venise par Umberto Campagnolo dont le centre français était la librairie Delatte 15 rue Gustave Courbet à Paris et la publication de la revue Comprendre. Noël Delvaux mentionne sa candidature à la SEC (1969), parle de ses idées politiques (1975), de ses difficultés financières (1976), d’ Amnesty International (1977), des articles d’Umberto Campagnolo (1977), Claude Aveline, J.J. Mayoux (1980), de sa nouvelle adresse à Nyons (1982), de son livre Le Manuscrit inachevé (1981), la réedition de son livre le Pressoir mystique (1982), son opération de l’oeil (1984), la parution de son livre Le visiteur insolite (1985).
850 €
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DIETRICH (Luc). L’apprentissage de la ville. Important fragment autographe. 2 pages in-4 à l’encre noire, les chapîtres, en chiffres romains, sont dessinés à l’aquarelle violette. L’un des plus célèbre épisode du roman. Deux pages extraites d’un manuscrit du second grand roman autobiographique de Dietrich, comportant des variantes par rapport au texte imprimé. Elles correspondent, dans la première partie du livre - La Main de sang - à la moitié du chapître IV à partir de : “Le soleil reparaît, mais je grelotte de froid. Malgré tout le sang perdu je me sens liquide comme une barque percée qui fait eau...” jusqu’à la fin du chapître VI : “Des hommes venaient toujours les mêmes m’assommer de coups sur la tête, me percer du couteau ; à chaque battement de la pendule, replonger la lame pour la retirer avec lenteur. Je me soulevais vers le ciel jaune pour rendre ; la femme venait m’essuyer les lèvres, mais j’y gardais une aigreur que la tisane n’enlevait plus”.
800 €
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DODERET (André). 40 L.A.S. et 28 C.A.S. à Pierre ANDRÉ-MAY. P., Le Cannet, Avignon, etc., 6 septembre 1922 - 6 septembre 1948, 80 p. in-8 et in-4 plus les 28 cartes. Romancier, critique, spécialiste de l'Italie, il fut en particulier le traducteur et ami de Gabriel d'Annunzio, mais aussi de Larbaud, etc. Correspondance amicale de grande densité, très riche et très intéressante sur plus de vingt-cinq ans au sujet de ses contributions à la revue Intentions puis durant la guerre à l'hebdomadaire Match, de ses travaux de traduction (notamment Solus ad Solam), du roman en cour d'André-May pour lequel il prodigue des conseils d'ainé, de leurs amitiés communes littéraires, théâtrales, cinématographiques ou autres, Jacques Manuel, J.-Georges Auriol, André Jullien (qui sera tué dans le Vercors aux cotés de Jean Prévost), H. Sauguet, G. Jean-Aubry, mentions de Cocteau, Fargue, Morand, mort de Giraudoux, d'Annunzio, Bousquet, Gide, J. Desbordes, etc. La correspondance s'intensifie notablement durant la période 1939-1944, il est question de la vie dans le sud de la France qui devient de plus en plus difficile à cause de la guerre, des bombardements. Une lettre comporte une petite photographie de Doderet contrecollée.
750 €
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DOTREMONT (Christian). Télégramme original adressé à Raymond QUENEAU. 1 feuillet bleu imprimé recto verso, avec le texte et l’adresse sur des bandes de papier blanc collées, marques postales. Bruxelles, 27 mars 1950, 9h38. “Avant de partir aux U.S.A. envoyez texte promis à COBRA qui pleure = Dotremont 10 rue de la paille Bruxelles”. Contribution qui, semble-t’il, ne vint jamais.
400 €
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DUHAMEL (Georges). 2 lettres signées [à Robert Carlier]. 2 p. in-8 et in-4, Paris, 6 février - 5 juin 1950. Il a été souffrant. “Si l’on procède au changement d’orthographe du nom de “Gramont”, et si l’on adopte l’orthographe avec un seul m, je serai heureux de recevoir une nouvelle épreuve. J’ai d’ailleurs consulté, il y a déjà longtemps, mon confrère, le duc de Gramont, qui m’a donné des renseignements”. Il se dit heureux que Carlier soit chargé de ses livres... Dans la seconde lettre il réclame des exemplaires des Plaisirs et les Jeux et aussi des Mémoires de Gramont dont il a fait la préface... “Je serais d’autant plus heureux que je compte remettre un exemplaire à mon confrère de l’Académie, le duc de Gramont”, rencontré le jour même ce dernier n’arrive pas à se procurer l’ouvrage...
50 €
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DUMAINE (Philippe). Carte autographe signée avec POÈME AUTOGRAPHE, à Philippe CHABANEIX. Paris, cachet illisible (vers 1950), d'une écriture fine et serrée. Belle lettre amicale.
30 €
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DUNAN (Renée). L.A.S. et L.S. à Pierre-André MAY. P., 4 et 8 février 1922, 2 pp. in-4. Très amusantes lettres, demande et réception du service de la revue de P.-A. MAY, Intentions, et concernant un article sur les personnages du Beatrix de Balzac... "Disons tout net, monsieur, que vos Intentions feraient à l'Enfer, mieux que tout "pavage" un tapis ravissant et fleuri. Et les damnés d'Alighieri y gémiraient seulement des affres de la "petite mort".
80 €
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DUPIN (Jacques). L.A.S. à Robert Carlier. 1 p. in-4, Paris, 20 mars 1971. Traces de trombone. Concernant la publication de L’ Embrasure en Poésie/Gallimard. “Veuillez m’excuser de n’avoir pu vous voir au jour fixé. Je dois encore une fois partir pour l’étranger, et je ne serai pas de retour mardi prochain. Le mieux, je pense est que je vous envoie mon manuscrit monté (avec une photo et la préface de Jean-Pierre Richard)”…
50 €
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ELUARD (Paul et Nush). PREVERT (Jacques et Jeanine). MATTA (Roberto). Carte postale signée à des amis. Une carte postale en noir donnant une vue de Cannes, écrite et signée par Paul Eluard, autres signatures de Nusch, Jacques Prévert, Janine Prévert et Matta. Sans date. Le premier Festival de Cannes se déroula du 20 septembre au 5 octobre 1946. Eluard y assista (il sembla apprécier Le Bandit du réalisateur Alberto Lattuada). “Amis chéris, la saison du cinéma bat son vide, mais en flou, votre sourire se dessine pour nous, toujours, sur la mer calmée. Ne nous oubliez pas, que la douceur de la vie sans nous ne défasse pas les adorables moments de notre coeur commun.”
750 €
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ELUARD (Paul). Billet autographe signé. Trois lignes sur un billet au format 8 x 12,5 cm. “avec encore toutes mes excuses pour hier soir ! et à tout à l’heure Paul Eluard”.
250 €
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FABRE (Lucien). 6 L.A.S., 2 L.S. et une carte de visite signée à Pierre ANDRÉ-MAY. P., 24 avril 1922 - 28 décembre 1925, 8 p. de différents formats. Ingénieur, poète et écrivain, ami de Valéry (qui a préfacé son premier livre) et de Cocteau. Correspondance au sujet de son poème Galatée publié dans le n°5 de la revue, de sa vie à Paris, etc. Au sujet de la Figure: "Mademoiselle Monnier m'annonce qu'elle a mis en vers non seulement ceux que l'on connait déjà mais aussi Claudel, Romains, Larbaud, Valéry, Joyce et même d'autres. Tentative réellement originale qui, même imparfaite, mérite l'attention". "...Valéry absent me manque terriblement. Et de plus le misérable devient le clément intermittent dans ses lettres qu'on le croirait muet. Si encore il nous prépare quelque beau chant, il sera excusable. Mais autrement..." Il est question aussi de Cocteau...
200 €
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FIERENS (Paul). [Gestes]. 3 POÈMES AUTOGRAPHES SIGNÉS. 5 pages in-8 à l'encre noire.Ces trois poèmes ont été publiés sous le titre général : Gestes dans le n° 3 de la revue Intentions en 1922.
150 €
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FLAUBERT (Gustave). Queneau (Raymond). Bouvard et Pécuchet. Avec une présentation nouvelle de la deuxième partie et une introduction par Raymond Queneau. P., Les Éditions Du Point Du Jour, coll. "Incidences", 1947, in-8, br., XXV-471 p. Edition originale de la préface. 1/80 ex. H.C. sur Alfa Alma. Envoi a.s. de Queneau à René Laporte. Catalogue des éditions joint. Non coupé.
250 €
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FLINT (Frank Stewart). Lettre en français signée à Paul Eluard. 1 page in-4, datée 27 juillet 1919. Le poète et traducteur anglais Frank Stuart Flint prépare un article sur la poésie française pendant la guerre pour le Supplément Littéraire du Times “le plus important journal d’Angleterre, et un autre, plus étendu, qui remplira tout un numéro du “Monthly Chapbook”. Il demande à Eluard un exemplaire de son livre “Le Devoir et l’Inquiétude.” L’étude paraîtra en octobre la même année sous le titre : Some French Poets Of To-Day: A Commentary With Specimens. La couverture est illustrée d’un dessin de Jean de Bosschère. Bon document.
200 €
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FOLLAIN (Jean). PERDIGUIER (Agricol). Mémoires d'un compagnon. Nouvelle édition avec une préface de Jean Follain. En frontispice portrait de l'auteur par Daumier. P., Denoël, 1943, in-8, br., XV-336 p. Edition originale de la préface de Follain aux mémoires du célèbre menuisier avignonnais, compagnon du tour de France. Lettre autographe signée jointe (env. cons.) de Jean Follain à Georges-Emmanuel Delbousquet (peut-être le petit-fils du poète gascon Emmanuel Delbousquet). Lettre qui accompagnait cet exemplaire qui est enrichi, en outre, d'un très bel AUTOPORTRAIT AU CRAYON signé de Jean Follain. Il a malicieusement été monté avant le portrait en frontispice de Perdiguier par Daumier. Ex-libris.
500 €
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FOMBEURE (Maurice). 6 L.A.S. à Pierre-Louis Flouquet + 12 poèmes autographes et une Notice biographique manuscrite. 32 pages in-4 ou in-8. Paris, [1931] - 2 octobre 1953. Traces de perforation sur les deux plus anciennes.Sympathique correspondance avec Pierre-Louis Flouquet le directeur de la revue belge Le Journal des Poètes agrémentée de 12 poèmes autographes la plupart sont signés et semblent inédits. Mentions de Norge, Georges Linze, Edmond Vandercammen, Jean Rousselot, Dumaine, Robert Goffin, etc. Envois de textes et de poèmes, rendez-vous chez " Lipp ", etc." Vous avez eu une idée épatante pour le dernier numéro du " Journal des Poètes " consacré aux enfants. Il est très bien. Il y a longtemps pour ma part que je m'intéresse à cette question et je préserve en moi le plus possible d'enfance (…) je vous recopie à la hâte des comptines. Celles où j'ai mis Poitou sont celles de mon enfance (je suis né à 20 kms. De Poitiers. Celles où il y a Argenteuil ont été recueillies par ma femme qui est institutrice à Argenteuil. Les autres données par des camarades. Je vous autorise à les communiquer à Géo Norge si ça l'intéresse. Si vous voulez publier les plus intéressantes… "" Non, je n'ai rien contre toi, tu penses bien. Au contraire j'aime beaucoup " le journal des Poètes " qui nous réconforte car nous ne sommes pas gâtés par les journaux d'ici. Mais la dernière fois tu m'avais donné rendez-vous chez Dumaine où je n'ai pu aller car il m'a fait jadis une petite saleté littéraire (ce serait long à t'expliquer !) " (…)" Hélas, non je ne pourrais pas aller à Venise à cause de mon métier. Mais je t'envoie bien volontiers ce que tu me demandes, et avec joie. Je te donnerai bien aussi un enregistrement pour les " archives sonores " du " Journal des Poètes ". Mais il faudra que tu me précises " Où ? Quand ? Et comment ? " Comme dirait mon adjudant (…) Pourquoi diable me prénommes-tu " Marcel " dans ta correspondance ? "Tourbe d'heures. 2 p. in-8, signé.Monte Alouette !... 1 p. in-4, signé.Heureux oiseaux. 2 p. in-8, signé.Berceuse. 2 p. in-8.Justice. 2 p. in-8.Le Monde concret. 1 p. in-4.Insomnie. 2 p. in-4, signé.Au bas du soir. 2 p. in-8, signé.Présages. 2 p. in-8, signé.Trains. 2 p. in-4, signé.Pourquoi cette pitié ? 1 p. in-4, signé.L'épicerie. 2 p. in-4, signé.Notice biographique. 1 p. in-8. " … L'an dernier est paru son premier volume de vers " Silences sur le Toit " où il essayait de sauver un peu de son enfance et de faire passer le souffle des forêts heureuses ".
1500 €
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FORNERET (Xavier). Ensemble de 10 documents notariés signés. 30 pages de format divers mais le plus souvent 29,5 × 19,5. Beaune, 1851-1854. Huit signatures autographes de l’Homme noir. Cet ensemble comprend trois actes notariés signés de la main de Xavier Forneret. Le premier, en date du 22 juillet 1851, concerne la vente de terrains, dont Forneret est propriétaire, à la commune de Demigny par l’intermédiaire du maire. Les portions de terrain seront employées alors au redressement et élargissement du Chemin de Gde Communication n°4 de Chagny à St. Loup-de-la Salle… Les deux autres sont des reçus signés par Xavier Forneret adressés à son notaire Maître Faivre. Les sept autres actes sont les écritures des dépenses et recettes faites pour Forneret par Maître Faivre, notaire à Demigny. Ces documents à marges réglées à l’encre et à la plume portent 8 fois la signature de Xavier Forneret et souvent sont précédées de mentions familières comme J ’ai lu et j ’approuve ou J ’ai examiné et j ’approuve sauf erreur ou omission. Rien donc d’extravagant quoique ? Provenance : Francis Dumont. On joint une copie faite de sa main de l’acte de naissance et de l’acte de décès de Forneret ainsi que le croquis de son arbre généalogique. De bien précieux documents, qui mériteraient d’être enluminés par Pierre Alechinsky !
3000 €
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FORT (Paul). 2 C.A.S. à Gaston Ferdière. 3 pages, 14 mars 1951 et 27 décembre 1952, 1 env. cons.Sollicitations joliment tournées du poète pour souscrire un exemplaire de ses derniers recueils parus : Mon grand pays et L'Empire de France. Bulletin de souscription joint de ce dernier.
50 €
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FOUREST (Georges). Epitre de Cassandre à Colombine. Important fragment autographe. 1 page in-8 (22,5 x 17,5), à l’encre noire (papier fragile, petits manques sans atteinte au texte).Important fragment autographe, avec ratures et corrections de l’Epitre de Cassandre à Colombine, publié la première fois dans Le Géranium ovipare, dans la partie des Epitres. Le manuscrit apporte de nombreuses variantes au regard du texte imprimé. Ce document a été reproduit dans l’édition du Club Français du Livre en 1957. Provenance : José Corti.
350 €
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FRANCE (Anatole). Lettre autographe signée à son ami Jacques Lion. 2 pages in-8, à en-tête de La Béchellerie, St Cyr-sur-Loire, 26 octobre [1926], env. cons.Excellente lettre : Lion, féroce, ravissant, rugissant, dévorant, fier, beau, énorme, royal, terrible, velu, digitigrade, bondissant, fauve, imposant, impétueux, cruel, amoureux, altéré, magnanime, sourcilleux… Suit encore une bonne quinzaine d'adjectifs… Il prépare la publication en livre de la Vie des Fleurs et demande à son ami de lui envoyer la liste des pièces qui entrent dans le volume… Si il ne l'expédie pas à temps je ferai savoir au monde que tu n'es pas le lion de la bibliographie, mais une descente de lit. Prends-moi la patte, ô digitigrade, pour me mettre aux pieds de la plus jolie lionne du monde, et de son lionceau…
850 €
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FUMET (Stanislas). 2 L.A.S. à Pierre André-May. P., 27 mars 1924 et s.d., 3 p 1/2 in-8. Il est question dans les deux lettres de l'étude écrite par Fumet sur REVERDY (publié dans le n°22 d'Intentions en mars 1924 sous le titre La "Poésie plastique" de Pierre Reverdy). Mentions de L.-P. Fargue, Apollinaire et Valéry. "...Je suis avare dans l'admiration mais j'aime Reverdy..."
80 €
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GAUTIER (Henri- Du Baÿle). 3 L.A.S. à Pierre André-May. P., et Montpellier, s.d. (1924?). Au sujet d'un poème La Voile que Gautier a envoyé qui lui a été retourné par André-May, il défend son style d'écriture à la manière de Valéry: "Si je reste fidèle à l'esthétique valérienne, c'est délibérément, comme délibérément je l'ai adoptée. Je pourrais faire valoir aussi que cette ode à la voile répond à nos désirs de "discours continu" plus maurrassien que valérien. Mais il me déplait d'appuyer sur une différence. Je voulais seulement établir que, dans le domaine de la poésie comme dans les autres, j'avais choisi."
100 €
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GERARD (Francis). 1 L.A.S. et 1 C.A.S. au "Poète délicat" [Pierre ANDRÉ-MAY]. S.d. (probablement 1921), 6 p. in-12. Très intéressante lettre. Il semble que Pierre André-May, - ami de Gérard Rosenthal (Francis Gérard en littérature), ils s'étaient connus au lycée Carnot, - l'ai sollicité pour ses projets de revue. Ce dernier étant lui-même fondateur avec Jean-Pierre Lafargue et Jean Albert-Weil [qui signait aussi sous le pseudonyme de Maurice David] de la revue L'Oeuf dur qui eut quelques succès. "Réfléchis y, tendre poète, et si ton projet grandiose - que je te souhaite - était trop beau étant donné les exigences coupables des imprimeurs, viens sans faute parmi nos chansons..." Dans un style assez fantaisiste il raconte ses vacances et la liste de ses lectures de l'été: "Je lis à peu près parmi les mêmes poètes et prosateurs : Gide et la Porte trop Étroite, Giraudoux et la Clio trop Adorable, Morand et les Stocks trop Tendres. J'y joins les tout-délireux Chevaux de Diomède de Rémy de Gourmont et les admirables Alcools d'Apollinaire. Puis Rimbaud". Dans la carte il dit "sur les conseils de Max Jacob" ne plus écrire. A noter que l'on retrouvera aux sommaires d'Intentions Maurice David (c.a.d. J. Albert-Weil) ou Georges Duvau (autre collaborateur de l'Oeuf dur) mais point Francis Gérard...
250 €
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GIDE (André). L.A.S. à André Malraux. 2 pages in-8, Cuverville, 20 mai 1936.Préparatifs au voyage en U.R.S.S... “Une excellente dépèche de Guilloux me fait part de sa joie. Il accepte avec enthousiasme. J’en suis ravi, et de cette excellente occasion de resserer des liens d’une sympathie déjà vive. Je pense qu’il fait le nécéssaire pour mettre en règle ses papiers. Je lui écrirais si je savais son adresse. Peut-être aurez-vous la gentillesse de lui communiquer ce billet*. Je viens d’écrire à Sokoline** pour l’avertir que ce n’est pas Dabit et Guilloux qui cherchent à se joindre à moi ; mais bien moi qui les désire comme compagnons. Ceci pour répondre à une crainte de Dabit.Si le Congrès, comme il semble décidé, se tient à Londres, et seulement le 20 juin (j’attends confirmation) celà nous laisse le temps de nous retourner. Dans quelques jours je vous reverrai les épreuves du XI, que j’achève de revoir minutieusement...” *Malraux a ajouté, en marge, au crayon : “Dont acte” avec un petit chat dessiné qui pointe sa queue vers la première mention de Guilloux de cette lettre.**Vladimir Alexandrovitch Sokoline, diplomate soviétique.
1500 €
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